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Sidwaya N° 7695 du 27/6/2014

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Fonds incitatif pour l’entretien périodique des routes : inviter d’autres partenaires à prendre la relève
Publié le vendredi 27 juin 2014   |  Sidwaya


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Ministre des Infrastructures, du Désenclavement et des Transports, Jean Bertin Ouédraogo


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Le Ministère des infrastructures du désenclavement et des transports a organisé, en collaboration avec le Millennium challenge account (MCA) et le Fonds d’entretien routier du Burkina (FER-B), un atelier technique sur le Fonds incitatif de l’entretien périodique des routes (FIEP) du compact du MCA, le jeudi 26 juin 2014 à Ouagadougou.

Réduire la pauvreté et stimuler la croissance économique est l’objectif du compact du Millennium challenge account (MCA) à travers le Fonds incitatif pour l’entretien périodique des routes (FIEP). C’est dans cette vision d’ensemble que les différents acteurs que sont les premiers responsables du Ministère en charge des infrastructures, du MCA-Burkina Faso, du FIEP, et des partenaires techniques et financiers se sont retrouvés pour non seulement faire le bilan mais aussi inciter d’autres acteurs à prendre la relève du Compact qui a déjà tracé les jalons. Le transport routier joue un rôle prépondérant dans l’économie burkinabè, à cet effet, l’entretien des routes reste une difficulté majeure des autorités.
Le Secrétaire général du Ministère des infrastructures et du désenclavement et des transports, Pascal Yaméogo a indiqué : «Nous avons dans le cadre du compact du MCC-Burkina pu bénéficier d’une assistance technique et une des composantes de cette assistance technique est la mise en place d’un fonds d’entretien périodique. C’est un volet très important parce que jusque-là le Burkina Faso n’arrivait pas à assurer un entretien adéquat des routes. Compte tenu des contraintes financières on se contentait à ne faire que de l’entretien courant, ce qui fait que le patrimoine routier était en train de se détruire». Il a précisé que l’élaboration de ce fonds est une occasion d’inviter les partenaires techniques et financiers à accompagner FER-B et d’inviter les différents acteurs à s’approprier cet outil et de rappeler ses attentes qui sont, entre autres, des communications qui permettent aux acteurs de comprendre ce qu’est le fonds. Ensuite il a souhaité que les participants puissent expliquer l’entretien périodique et ce que c’est que le fonds d’entretien routier. Selon la représentante-résidente du MCC Burkina Faso, Kateri Clément, une partie du programme « réduction de la pauvreté par la croissance économique » est très importante parce qu’elle concerne l’entretien routier. De son avis, pour valoriser les investissements le MCC a réalisé 274 km de routes bitumées. Ce qui implique la question de maintien des routes.


La sauvegarde du patrimoine routier


Quant au directeur des opérations MCC-Burkina Faso, Abdoulaye Maïga, il a expliqué ce que son institution a fait et rassuré pourquoi les bailleurs de fonds peuvent désormais faire confiance à ce fonds et aider le Burkina à résorber son passif dans le fonds d’incitation pour l’entretien routier national. «Nous avons également travaillé avec les acteurs à la base en élaborant des outils et formé des entreprises sur la question de l’entretien périodique», a t il confié. Et d’ajouter que l’un des objectifs de cet atelier est de passer en revue les outils, planifier et orienter les décideurs dans leur choix d’investissement par rapport à la priorisation des routes. «Le programme MCC prend fin dans un mois. Maintenant nous invitons les autres bailleurs de fonds à faire confiance et y investir pour que d’ici 2018 on entende plus parler de passif pour l’entretien routier au Burkina Faso», a souligné M. Maïga. Le directeur général FER-B, Mamadou Ouattara, a saisi l’occasion pour présenter la structure qu’il dirige. Le fonds d’entretien routier est, selon lui, la structure qui loge le fonds incitatif pour l’entretien périodique c'est-à-dire que c’est l’organe qui est chargé de financer l’entretien routier sur l’ensemble du territoire national. «C’est une satisfaction pour nous aujourd’hui parce que cette rencontre technique nous permet de faire le point au niveau du Burkina des acquis engrangés. Nous attendons de cette rencontre que l’ensemble des participants notamment, les bailleurs de fonds qui doivent prendre la relève comprennent ce mécanisme qui est rare en la matière», a-t-il relevé.


Emmanuel BICABA
bic_manu@yahoo.fr
Stagiaire

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