Des spécialistes du paludisme de nombreux pays d’Afrique sont réunis ce mercredi à Dar es Salam, en Tanzanie, à l’occasion du 13e atelier annuel d’échange des meilleures pratiques qui se tient dans le cadre du Programme national de lutte contre le paludisme (National Malaria Control Program, NMCP).
Offrant une plateforme pour discuter et partager connaissances et expériences, le 13e rassemblement annuel des spécialistes du paludisme, favorise le dialogue sur l’amélioration des résultats obtenus en matière de santé et sur l’accès à des antipaludiques de qualité pour les patients africains. Pour ces ateliers, Novartis s’est associé au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, à l’Organisation mondiale de la santé, au réseau WWARN (World Wide Antimalarial Resistance Network), à la fondation Wellcome Trust de l’institut de recherche médicale du Kenya (Kenya Medical Research Institute-Wellcome Trust), à l’Institut tropical et de santé publique suisse, à US Pharmacopeia, à l’organisation Populations Services International, à l’Ifakara Health Institute et au conseil Pharmacy and Poisons Board.
« Ces réunions du NMCP ont débouché sur des projets pionniers, tels que SMS for Life afin d’améliorer la gestion des stocks d’antipaludiques dans les établissements de santé ruraux », explique Linus Igwemezie, directeur de la Novartis Malaria Initiative (Initiative de Novartis contre le paludisme). « Nous sommes convaincus qu’en réunissant les spécialistes et les responsables du secteur, nous pouvons encourager de nouvelles approches favorisant l’accès à des antipaludiques de qualité pour tous les patients et permettant d’avancer vers l’éradication de la maladie. »
Le traitement du paludisme pourra aboutir uniquement si le public est conscient des risques que comporte la maladie et de l’importance de dormir sous des moustiquaires imprégnées d’insecticide. Par ailleurs, il faut également garantir l’accès à des services sanitaires comportant des tests de diagnostic appropriés et des traitements antipaludiques de qualité. Dans certains pays malheureusement, l’utilisation de moustiquaires est encore un défi, alors que des antipaludiques de qualité médiocre et les monothérapies orales à base d’artémisinine demeurent accessibles, essentiellement dans le secteur privé. De tels traitements risquent de contenir une quantité insuffisante de substance active, voire d’en être totalement dépourvus, mettant ainsi en danger la vie des patients.