La grève au niveau du Syndicat national des contrôleurs et inspecteurs du travail (SYNACIT), ainsi que la situation politique nationale, sont les principaux sujets ayant fait la Une des journaux burkinabè ce jeudi.
Ainsi, Aujourd’hui au Faso, le benjamin des quotidiens burkinabè, arbore à sa Une : « SYNACIT : Deux jours de grève pour se faire entendre », là où Le Quotidien affiche : « Sit-in des contrôleurs et inspecteurs du travail : Paralysie des services et amertume des usagers ».
Pour sa part, Notre Temps titre : « Les contrôleurs et inspecteurs du travail au gouvernement : + Où est passé notre décret sur l’article 392 du code du travail ?+ ».
Au sujet de cette manifestation syndicale, le journal Le Pays, mentionne à sa Une : « Inspecteurs et contrôleurs du travail : C’est parti pour un sit-in de 48 heures ».
Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina, il porte en manchette, ce titre : « Grogne à EAA : Les positions se radicalisent », revenant sur la manifestation organisée mardi par le personnel de l’Agence intergouvernementale panafricaine Eau et Assainissement pour l’Afrique (EAA) qui exige la démission de son premier responsable.
En politique, Paalga publie une interview du secrétaire général du Syndicat des magistrats du Burkina (SAMAB), Antoine Kaboré qui, à propos de la mort du juge constitutionnel, Salifou Nébié, affirme que « Le rapport d’autopsie ressemble à un scénario ».
De son côté, l’hebdomadaire satirique Journal du jeudi (JJ), présente à sa Une : « Politique nationale : Dans la tête de Blaise Compaoré ».
La caricature pour accompagner cet article, montre le président du Faso, Blaise Compaoré qui a du mal à écrire le mot « référendum », alors que son frère cadet, François Compaoré, lui fait savoir que « tout le monde s’impatiente ».
Le même journal revient sur le meeting organisé par le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, au pouvoir), le samedi dernier, en titrant : « Meeting CDP : Le + recto-verso+ redéfini ».
Selon JJ, « si c’est le show que les organisateurs voulaient, alors leur vœux a été exhaussé », car poursuit le journal, « le rendez-vous a, en effet, démarré avec les nombreux artistes nationaux qui avaient répondu présent à l’appel du Blaiso national (Ndlr : surnom de Blaise Compaoré) ».