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Sidwaya N° 7694 du 26/6/2014

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Développement des statistiques agricoles
Publié le jeudi 26 juin 2014   |  Sidwaya


Le
© Autre presse par DR
Le représentant du ministre, Issaka Dermé (extrême gauche) et le président de RECAO, Nebnoma Sawadogo (extrême droite) lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier


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Il s’est tenu, le lundi 23 juin 2014 à Ouagadougou, un atelier national d’information et de plaidoyer sur le plan d’action à court terme. L’atelier a pour objet de recueillir les avis des acteurs du domaine, afin de permettre l’amélioration des statistiques agricoles et alimentaires.

Présenter aux différents partenaires les principales conclusions de l’évaluation du plan d’action et recueillir des avis et suggestions pour une mise en œuvre diligente des actions prévues. C’est tout le sens de l’atelier national d’information et de plaidoyer pour le développement des statistiques agricoles et alimentaires. Le lancement des travaux de cet atelier a eu lieu le lundi 23 juin 2014 à Ouagadougou. Il a réuni des autorités en charge de l’agriculture, des statistiques et des représentants de Partenaires techniques et financiers (PTF) au nombre desquels, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et la Banque africaine de développement (BAD). Le document soumis à l’appréciation des différentes parties prenantes a pour objet, de recueillir leurs recommandations dans la mise en œuvre de ce plan d’action.
Pour le conseiller technique et représentant du Ministre de l’agriculture et de la sécurité alimentaire (MASA), Issaka Dermé, l’agriculture joue un rôle prépondérant dans le développement des pays africains, en général et le Burkina Faso, en particulier. Elle constitue, a-t-il dit, la clé de la croissance économique, la progression du niveau de vie des populations et l’amélioration de la sécurité alimentaire. De ce constat, il a estimé que la planification de ce secteur, sa gestion et son suivi devraient se reposer sur un système d’information solide qui, lui-même, exige la disponibilité de données statistiques complètes et fiables. «Malheureusement, les systèmes statistiques dans les pays africains restent déficients, manquent de ressources ou ne sont pas coordonnées», a-t-il déclaré. Il a indiqué que c’est pour répondre aux nouveaux défis, qu’il a été élaboré la stratégie mondiale pour l’amélioration des statistiques agricoles et rurales. Une stratégie qui a pour but, a-t-il précisé, de fournir un cadre et une méthodologie qui permettront à leur tour, d’améliorer la disponibilité et la qualité des statistiques agricoles et alimentaires nationales et internationales, à même d’orienter les analyses et les prises de décision. Issaka Dermé a rappelé qu’à l’échelle africaine, un cadre d’action a été élaboré pour mettre en œuvre cette stratégie mondiale. «Ce plan d’action comprend essentiellement, trois composantes, à savoir l’assistance technique, la formation et la recherche», a-t-il énuméré. Et de poursuivre que dans le but de faciliter la mise en œuvre du plan africain, les pays membres ont convenu de l’évaluation préalable de leurs systèmes de statistiques agricoles et alimentaires, afin de disposer d’informations de référence permettant de mesurer leurs performances. «Le Burkina Faso avec le soutien de ses partenaires techniques et financiers, a entrepris une évaluation approfondie de son système de statistiques agricoles et alimentaires et a proposé un plan d’action en vue de son amélioration», a-t-il signifié.
Le directeur des statistiques sectorielles du Ministère de l’agriculture, Lassina Paré, a relevé que l’un des défis demeure la mobilisation des ressources nécessaires au financement de ce plan d’action. «Nous allons rencontrer les différents partenaires pour les sensibiliser à ce plan d’action», a-t-il envisagé. Avant d’ajouter que «nous attendons d’eux qu’ils nous soutiennent dans sa mise en œuvre, afin que nous puissions disposer de données statistiques fiables et de qualité pour favoriser les prises de décisions dans ce domaine». D’ores et déjà, le représentant adjoint de la FAO, Rémy Courcier, a montré la disponibilité de son organisation à soutenir le Burkina Faso dans cette lancée. «La FAO s’occupe au niveau mondial, de l’appui à la production de statistiques agricoles» a-t-il affirmé. Pour lui, cette structure appuie depuis de longues années, le système de statistiques agricoles du Burkina Faso et continuera de le faire.

Aboubacar DERME
(Stagiaire)
derme_abou@yahoo.fr

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