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Barreaux du Burkina et de Paris: trois protocoles d’accords pour faciliter la coopération entre avocats
Publié le mercredi 25 juin 2014   |  FasoZine


Barreaux
© Autre presse par DR
Barreaux du Burkina et de Paris: trois protocoles d’accords pour faciliter la coopération entre avocats


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Le Barreau du Burkina Faso et celui de Paris, en France, ont procédé à la signature de trois conventions et accords le vendredi 20 juin 2014 à Ouagadougou. Il s’est agi au cours de cette cérémonie, de la signature de la résolution des Barreaux sur l’abolition de la peine de mort, de la signature de la charte sur la bibliothèque électronique de droit, et enfin de la signature de l’accord d’appui entre les deux Barreaux et l’ambassade de France.

Le Bâtonnier de l’Ordre des avocats du Burkina Faso, Me Mamadou Traoré et celui de Paris, Pierre Olivier Sur, ont pris un certain nombre d’engagements à travers des signatures de conventions le vendredi dernier dans le but de faciliter l’intégration des avocats dans la défense de leurs clients. La première résolution sur l’abolition de la peine de mort au Burkina Faso qui a été conclu pour une durée d’un an renouvelable, est un document composé de 13 articles repartis en 5 titres, précédé d’un préambule. Selon le Bâtonnier Mamadou Traoré, le Burkina Faso est le 85e pays signataire. « Il est vrai qu’il y a un moratoire au Burkina, mais il faut que le droit colle à la réalité et la réalité commande aujourd’hui. Il faut que nous puissions travailler avec les pouvoirs publics, la représentation nationale à ce qu’il y ait une consécration légitime pour l’abolition de la peine de mort », a souhaité Me Traoré.

La deuxième signature est celle de la charte sur la bibliothèque de droit électronique à Paris, qui est conclue pour une durée indéterminée. Cette charte est structurée en 11 points. Par cette convention, le Barreau de Paris permet aux avocats du Burkina Faso d’avoir accès aux données jurisprudentielles. Dans cette charte, tous les avantages y sont pour le bien des clients. Le Bâtonnier de Paris, Pierre Olivier Sur, indique que « la profession de l’avocat va vers le droit et il est temps de leur donner tout ce qu’il faut pour mener à bien leur travail ». Il ne manque pas de signifier que « cette charte va permettre aux deux Barreaux de poursuivre des formations continues pour des spécialisations ». A travers cette convention, les Bâtonniers ont pris l’engagement de permettre que les avocats des deux Barreaux puissent défendre les intérêts de leurs clients.

Ils ont par ailleurs, décidé de concrétiser leurs relations à travers une convention de coopération et de jumelage par des rapports constants. Pour Me Mamadou Traoré, « il était bon de consacrer cela à travers un document officiel qui engage les deux Barreaux à se concerter, à travailler ensemble surtout à la formation des avocats du Burkina mais aussi à échanger sur les formations ». « Dans notre espace il y a un système de droit Ohada, donc il est très intéressant que nous puissions travailler avec nos confrères français sur le traitement de ce droit qui concrétise les investissements mais qui renforcent également le droit continental que nous pratiquons à savoir le droit civil», a-t-il ajouté.

La troisième signature entre l’ambassadeur de France, Gilles Thibault, le Barreau de Paris et celui du Burkina Faso, est un accord d’appui. Cet accord prévoit que des avocats français spécialistes viendront former les avocats burkinabè et vice versa. L’ambassade de France dit avoir jugé utile d’accompagner ce jumelage en mettant à la disposition des deux pays, des moyens financiers. Le Bâtonnier de Paris, Pierre Olivier Sur, a relevé que c’est grâce à l’Afrique, que la langue française sera la deuxième langue au monde. Et de conclure : « le Barreau de Paris est donc prêt à s’exporter pour travailler avec le Barreau du Burkina Faso, et à participer au développement de l’Afrique ».

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