Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article


 Titrologie



Le Pays N° 5185 du 30/8/2012

Voir la Titrologie

  Sondage

 Autres articles


Comment

Société

Sécurité alimentaire et nutrition : Une nouvelle alliance pour extraire 50 millions de personnes de la pauvreté
Publié le jeudi 30 aout 2012   |  Le Pays




 Vos outils




Une réunion d’information sur l’initiative G8, encore appelée Nouvelle alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition, le 27 août 2012 à Ouagadougou, a eu lieu entre des représentants du gouvernement burkinabè, du secteur privé et du G8. Cette rencontre qui s’est tenue après des séances individuelles entre l’exécutif burkinabè et les acteurs de l’initiative, a permis aux participants d’échanger sur cette nouvelle alliance qui a été présentée par Issa Martin Bikienga, chargé du pilotage de ce projet. Ce programme se présente comme un engagement conjoint des pays du G8, des pays partenaires africains et du secteur privé pour extraire, durant les 10 prochaines années, 50 millions d’habitants de la pauvreté.

Née de l’engagement conjoint des pays du G8, des pays partenaires africains et du secteur privé, l’initiative G8, encore appelée Nouvelle alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition, a pour objectif d’extraire, au cours des dix prochaines années, 50 millions d’habitants de la pauvreté à travers une croissance agricole inclusive et durable. Ce programme de grande envergure ainsi que son cadre de coopération d’appui au Burkina Faso, ont été présentés lors d’une réunion d’information qui s’est tenue le 27 août 2012 à Ouagadougou, entre les différents acteurs de sa mise en œuvre. Les représentants du gouvernement burkinabè, du secteur privé et des pays du G8 ont ainsi découvert, à travers la présentation d’Issa Martin Bikienga, conseiller technique représentant le ministre de l’Agriculture et de l’hydraulique et chargé du pilotage de l’initiative G8, que les pays partenaires africains s’engagent à mettre en œuvre des politiques et allouer des ressources financières dans un cadre temporel spécifique qui est généralement de 5 ans. Ce qui permettra d’accroître l’investissement privé dans l’agriculture et la nutrition en vue de stimuler une croissance économique de grande envergure. Quant aux pays du G8, ils ont promis d’aligner leurs financements sur les programmes nationaux d’investissement définis dans le cadre du programme détaillé de développement de l’agriculture africaine (PDDAA), et d’améliorer la prévisibilité de ces financements. Le secteur privé enfin accepte de signer des lettres d’intention détaillant leurs plans d’investissement pluriannuels dans le secteur agricole dans les pays concernés.

Un processus à 3 stades

Toutes choses qui permettront aux petits producteurs d’avoir accès au financement et à la technologie en vue de relever le niveau de développement et d’adoption des technologies et d’accroître la croissance agricole dans la perspective d’une réduction de manière durable de la pauvreté et de la malnutrition. Les engagements seront formalisés dans un cadre de coopération dont le but est de stimuler une action collective pour accélérer la mise en œuvre des plans d’investissements prioritaires du PDDAA. Le cadre de coopération vise également à créer un climat des affaires favorable à un partenariat avec le secteur privé pour soutenir le progrès, et à maintenir un élan mondial pour lutter contre l’insécurité alimentaire et faire le commerce autrement. Dans leurs processus, les cadres de coopération seront développés en trois stades. Les pays qui seront concernés par la première tranche sont la Tanzanie, le Ghana et l’Ethiopie qui ont lancé leurs cadres le 18 mai 2012 à Washington. La deuxième tranche concernera le Mozambique, le Burkina Faso, qui vont conclure des cadres de coopération avec les pays du G8 en septembre 2012, et éventuellement la Côte d’Ivoire qui est moins avancée que les autres dans le processus. Viennent ensuite les pays de la troisième tranche qui seront probablement le Nigeria, le Kenya, le Rwanda et le Bénin dont les cadres de coopération seront finalisés vers fin 2012. Les étapes clés de développement d’un cadre de coopération sont la désignation d’un guide ou leader parmi les pays du G8 pour faciliter le processus et servir d’interlocuteur principal avec le pays hôte, le secteur privé et les autres parties prenantes au nom du G8, et le lancement des négociations des cadres de coopération. Sa mise en œuvre se fait suivant le processus « Trois P » qui consiste en une table-ronde secteur privé national, investisseurs privés étrangers, pays du G8, en des discussions techniques avec le pays hôte pour définir une matrice des engagements politiques et financiers à annexer au cadre de coopération. La dernière étape du 3P consiste en un engagement des pays du G8 à assurer des financements prévisibles et pluriannuels et à les aligner sur le plan d’investissement du PDDAA de chaque pays hôte.

Juste PATOIN

LIENS PROMOTIONNELS


 Commentaires