Le conseil municipal de Koudougou, au lendemain de la tenue de sa 2e session ordinaire, a convié la presse à une rencontre, le samedi 21 juin 2014, afin de porter à sa connaissance les grandes lignes de sa réunion tenue les 19 et 20 juin 2014.
Saisissant l’occasion, les hommes de médias n’ont pas manqué de revenir sur plusieurs points.
Le conseil municipal de la commune de Koudougou a tenu sa 2e session ordinaire, les 19 et 20 juin 2014, dans la salle des fêtes de la mairie de Koudougou.
A l’ordre du jour de cette session, étaient inscrits, entre autres, l’amendement du procès verbal de la dernière session, l’examen et l’adoption du compte administratif et du compte de gestion 2013, l’examen et l’adoption du budget supplémentaire de gestion 2014, l’examen et l’adoption de projet de délibération.
Pour diffuser l’information sur les travaux inscrits à l’ordre du jour de la session, les hommes de médias ont été conviés à une rencontre au cours de laquelle ils n’ont pas manqué de poser leurs préoccupations sur divers points notamment, sur la problématique des parcelles, la nouvelle tarification de l’occupation du domaine public et des questions relatives à la commune de Koudougou.
Sur le premier point, le maire de Koudougou, Jérôme Zoma, a assuré que les incriminés étaient aux mains de la justice et que des solutions sont en voie d’être trouvées pour la résolution des cas des parcelles litigieuses.
A ce propos, a-t-il indiqué, le conseil entend s’appuyer sur le rapport de la mandature passée sur la question des parcelles et celui de la commission ad hoc pour faire un recoupement afin de savoir la situation réelle des parcelles dans les différents secteurs.
Aussi, a-t-il précisé, le regroupement des conseillers et la définition d’une feuille de route s’imposent à la résolution de ces problèmes. S’agissant de la question de la fiscalité, surtout de la fiscalité locale, il est ressorti que la délibération de 2013 a été retirée et l’ancien taux sera appliqué, le temps de pouvoir s’accorder avec les commerçants. En effet, cette décision a été prise, selon le maire, suite aux difficultés rencontrées avec l’adoption de la nouvelle tarification du domaine public.
Par ailleurs, a-t-il souligné, le conseil a réfléchi sur comment acquérir des fonds sur des contributions volontaires des ressortissants de Koudougou afin d’apporter une réponse au manque crucial de salles de classes. Pour combler ce manque et être dans les normes, il faudrait, selon les techniciens, construire 111 salles de classe.
L’occupation anarchique des voies publiques, surtout du barrage, a été évoquée par le conseil qui, d’ailleurs, avait fait un communiqué dans lequel la mairie décline toute responsabilité en cas de dégâts dus à des inondations. Et à Jérôme Zoma d’ajouter : « Tous ceux qui veulent faire du commerce doivent se conformer à la règlementation ».
La question des feux tricolores n’a pas été en reste dans les échanges. D’autres lieux comme la devanture du CHR, a-t-il confié, méritent des feux et le conseil municipal réfléchit, selon lui, pour trouver les moyens de le faire réaliser.
Aussi, a-t-il révéler l’intention du conseil municipal, pour ce qui est de la qualité des infrastructures telles que la salle polyvalente qui est submergée d’eau quand il pleut et le goudron du 11 décembre qui s’effrite, d’interpeller les entreprises.
Le marché de Nong-taaba et les boutiques de rues, a-t-il annoncé, seront bientôt inaugurés. Le conseil, a-t-il conclu, prévoit dans les prochains jours une assemblée générale avec les transporteurs pour l’ouverture de la gare routière .