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Des chercheurs veulent pérenniser la culture «mandé»
Publié le mardi 24 juin 2014   |  AIB




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Bobo Dioulasso,L’Association des études Mandé (MANSA), a tenu du mercredi 18 au dimanche 22 juin 2014 son 9eCongrès international à Bobo-Dioulasso. Pendant 5 jours, les chercheurs ont échangé en vue de promouvoir la richesse du mandé.

«Langues et linguistique Mandé», «Espace mandé et brassage culturel dans d’autres espaces», «Les Humanités Mandé», ce sont entre autres, les thèmes qui ont été abordés au cours du 9e congrès international de l’Association des Etudes mandé (Mansa). L’évènement a été placé sous le co-parrainage du Dr Alfred Sanou, président du Conseil régional des Hauts-Bassins et de Karim Barro, maire de l’arrondissement n°6 de Bobo-Dioulasso. La présidente entrante de l’Association, Barbara Hoffman a fait comprendre que la rencontre est une occasion d’échanges entre les chercheurs. Selon elle, le congrès va permettre aux chercheurs de se connaître. Le président sortant Kassim Koné, professeur d’anthropologie et de linguistique à l’Université de Cortland (New-York), a souligné que l’Association a été créée en 1986 aux Etats-Unis et regroupe environ 400 académiciens à travers le monde dont 33% en Europe, 40% en Amérique du nord et le reste en Afrique. Elle a pour objectifs de faire connaitre le monde manding, c’est-à-dire, sa culture, son histoire, ses langues, mais aussi d’atteindre les membres manding un peu partout. Ce congrès, selon lui, est une occasion de découvrir encore la culture mandé. «Nous permettons aux étudiants manding qui sont ailleurs de prendre contact avec les enseignants du mandé. Nous profitons aussi de ces occasions pour les encourager à travailler et surtout à ne pas oublier leurs origines, leur culture», a-t-il dit. Le président du Conseil régional des Hauts-Bassins, le Dr Alfred Sanou a salué l’initiative. Selon lui, Bobo-Dioulasso a été un pôle incontournable de l’émergence de la culture mandé. «C’est une fierté qui nous anime tous de savoir que nous disposons d’un trésor qui a toujours unis ce peuple à travers cette langue qui est le dioula ou le bamanan », a-t-il renchéri. Il est d’ailleurs soutenu par Kassim Koné qui pense que le Burkina Faso n’est pas que pays voisin du manding. Pour lui, Bobo-Dioulasso est une ville mandingue, en ce sens que le dioula mandé y est véritablement répandue.

Rabalyan Paul OUEDRAOGO &
Mwinzèlo Adéline DABIRE (Stagiaire)

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