Politique
Burkina: La principale force politique d’opposition chante les mérites du système libéral
Publié le mardi 24 juin 2014 | AIB
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© L’Express du Faso par Evrard Ouédraogo
Politique : l`UPC tient son premier congrès ordinaire
Samedi 21 juin 2014. Ouagadougou. Maison du peuple. L`Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition) tient son premier congrès ordinaire sous le thème "Faire de l`UPC, le moteur de l`alternance démocratique et du vrai changement en réponse aux aspirations du peuple burkinabè". Photo : Zéphirin Diabré, président de l`UPC |
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- 16/6/2014
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Ouagadougou, Le président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC, Opposition) Zéphirin Diabré, a loué dimanche les mérites de la «démocratie libérale», à la clôture du premier congrès ordinaire de son parti à Ouagadougou, a-t-on constaté.
«Pour nous, le moins mauvais système politique (…) c’est celui de la démocratie libérale, celle de la liberté de pensée, d’association et d’action dans le cadre de lois justes (…)», a indiqué Zéphirin Diabré qui a été reconduit à la tête de son parti.
«Nous sommes heureux de constater qu’après avoir expérimenté plusieurs formes de systèmes politiques (…), la démocratie libérale est devenue l’aspiration des peuples à travers le monde», a-t-il souligné avant de rappeler que «c’est au nom de la liberté de vivre, d’être et de choisir que les peuples organisent les ruptures historiques».
L’Union pour le progrès et le changement a réussi dès sa première participation à des élections législatives en décembre 2012, à surclasser les autres partis de l’opposition en obtenant 19 députés, faisant ainsi de M. Diabré, le chef de file de l’opposition politique.
En juillet 2013, l’ancien ministre des Finances du président Compaoré poussé notamment par l’ex président de la Confédération générale du travail, avait fait les choux gras de la presse en affirmant son obédience néo-libérale.
Le premier congrès de l’UPC qui s’est achevé ce dimanche, a été placé sous le thème «faire de l’UPC le moteur de l’alternance démocratique et du vrai changement en réponse aux aspirations profonde du peuple burkinabè», en allusion aux échéances présidentielles de 2015.
A en croire M. Diabré, la rencontre a également permis d’examiner à la loupe le rapport d’activités du bureau politique national.
Au terme de ces assises, des résolutions ont été faites notamment l’exclusion de 4 militants dans la province du Kadiogo (Centre) pour violation des textes de la formation politique. A cela s’ajoute des recommandations pour l’adhésion du parti au Réseau libéral africain et l’International libéral.
Le parti a également fusionné en son sein d’autres formations politiques telles que «Les verts du Faso» et le «Parti socialiste paysan (PSP)».
«Nous avons créé le parti pour conquérir et exercer le pouvoir d’Etat (..). Nous comprenons la nécessité tactique de nouer parfois des alliances», a dit M. Diabré, ajoutant cependant que «nous (l’UPC) ne sacrifierons pas notre identité, ni ne renoncerons à notre objectif stratégique».
En réaction à l’appel samedi du camp présidentiel pour l’organisation d’un référendum visant à sauter le verrou limitatif des mandats présidentiels, Zéphirin Diabré a indiqué que «les organisateurs de référendum pour le pouvoir à vie sont obligés d’utiliser la musique et les vedettes pour réunir la jeunesse».
NDT/TAA
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