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Sidwaya N° 7691 du 23/6/2014

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Projet emploi des jeunes et développement des compétences 2014-2018 : près de 47 000 emplois à pourvoir
Publié le lundi 23 juin 2014   |  Sidwaya


Semaine
© Le Quotidien par Bénéwindé Bidima
Semaine nationale de l`internet : l`emploi des jeunes au menu de la 9e édition
Vendredi 25 octobre 2013. Ouagadougou. Salle des banquets de Ouaga 2000. Le ministre de l`Industrie, du Commerce et de l`Artisanat, Arthur Kafando, a donné le coup d`envoi de la 9e édition de la Semaine nationale de l`internet (SNI) qui se déroule du 25 octobre au 2 novembre sous le thème "TIC et emploi des jeunes". Photo : Dr Basga Emile Dialla, ministre de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l`Emploi, parrain


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Le ministre de la jeunesse, de la formation professionnelle et de l’emploi, Basga Emile Dialla, a lancé officiellement, les activités du Projet emploi des jeunes et développement des compétences (PEJDC) pour la période 2014-2018, le 20 juin 2014 à Ouagadougou. La cérémonie de lancement a été placée sous le patronage du Premier ministre, Luc Adolphe Tiao.

La jeunesse burkinabè qui représente plus de 50% de la population est la frange la plus touchée par le chômage avec un taux de 63,76%. Pour améliorer ces indicateurs, le gouvernement burkinabè a initié un projet dénommé Projet emploi des jeunes et développement des compétences (PEJDC), au profit de 46 800 jeunes, hommes et femmes, scolarisés ou pas des zones urbaines, péri-urbaines et rurales, âgés de 16 à 35 ans pour une période de 5 ans. Ce, dans l’optique de leur offrir des opportunités d’insertion durable dans le marché du travail. Financé entièrement par la Banque mondiale à hauteur de 25 milliards de F CFA, le PEJDC a été officiellement lancé le vendredi 20 juin 2014 à Ouagadougou, ville où le taux de chômage des jeunes (12%) est le plus élevé au Burkina Faso. « Le projet sera exécuté, à travers 3 composantes : la création immédiate de 31 000 emplois, à partir des travaux à Haute intensité de main-d’œuvre (HIMO), le renforcement des compétences et de l’employabilité de 15 800 jeunes par la formation professionnelle et l’apprentissage et le renforcement des capacités institutionnelles pour améliorer la base de connaissances sur l’emploi et les jeunes», a indiqué le Ministre de la jeunesse, de la formation professionnelle et de l’emploi (MJFPE), Basga Emile Dialla, coordonnateur général dudit projet. Des organes de pilotage et des agences d’exécution vont intervenir dans la mise en œuvre du PEJDC. Ainsi, c’est le Ministère des infrastructures, du désenclavement et des transports qui va gérer la première composante, à savoir les travaux HIMO, destinée aux jeunes de 16 à 35 ans des communes de Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et des communes rurales des régions du Nord et du Centre-sud. Et la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso, l’Agence nationale pour l’emploi et la Maison de l’entreprise vont prendre en charge la deuxième composante : développement des compétences des jeunes et l’accompagnement à l’autoemploi, qui vise tous les jeunes de cette tranche d’âge sur tout le territoire national. Les femmes ont été invitées par le ministre en charge de la jeunesse, Basga Emile Dialla, à se mobiliser car 50% des emplois HIMO leur seront octroyés et 30% des effectifs à former seront de sexe féminin. Une initiative que le coordonnateur provincial de l’association des jeunes du Kadiogo, Mahamadi Tassembédo, représentant les bénéficiaires à la cérémonie, a positivement saluée. Il a promis d’œuvrer à porter les informations sur les conditions à remplir à tous les bénéficiaires dans le besoin, afin qu’ils puissent postuler.


Luc Adolphe Tiao veut une gestion transparente…


«C’est un programme que nous négocions, depuis environ deux ans, avec la Banque mondiale, qui a bien voulu nous apporter son soutien en signant l’accord de financement le 18 juillet 2013 et l’accord de mise en vigueur le 2 février 2014 », a souligné le Premier ministre Luc Adolph Tiao. Il a notifié que l’originalité de ce programme par rapport aux autres c’est qu’il va permettre à ces jeunes d’acquérir une compétence professionnelle qui va leur permettre d’entreprendre autre chose et de ne plus retomber dans le chômage. Par conséquent, il a adressé les remerciements du gouvernement burkinabè à l’institution financière pour son implication dans la résolution de la problématique du chômage et de la sous-employabilité des jeunes. Et le chef du gouvernement burkinabè d’inviter le ministre en charge de la jeunesse, Basga Emile Dialla, à faire en sorte que ce programme soit géré avec «la plus grande rigueur, la plus grande impartialité et la plus grande transparence », afin que les jeunes puissent vraiment en profiter et que le projet puisse atteindre les résultats escomptés. De ce fait, Luc Adolphe Tiao a promis de faire « tout ce qu’il faudra » pour que ce programme réussisse, afin que la Banque mondiale puisse continuer à accompagner les projets de développement du gouvernement burkinabè. La représentante-résidente de la Banque mondiale, Mercy Tembon, a précisé que si l’institution a accepté fiancer ce projet, c’est en partie parce que le Burkina Faso avait une expérience en la matière. Elle a, cependant, signifié que le PDJC ne vise pas à résoudre tous les problèmes des jeunes. Mais, elle espère qu’elle va servir de catalyseur pour mobiliser toutes les énergies afin de donner une réponse adaptée à l’épineuse question du chômage des jeunes au « Pays des Hommes intègres ».


Somborigna Djélika DRABO

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