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Projet de référendum : le CDP investit le stade du 4-Août pour exprimer son soutien
Publié le dimanche 22 juin 2014   |  aOuaga.com


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Référendum sur l`article 37 : le CDP approuve le projet à travers un meeting
Samedi 21 juin 2014. Ouagadougou. Stade du 4-Août. Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, parti au pouvoir) a organisé un meeting pour réaffirmer son soutien au référendum sur l`article 37 de la Constitution. Photo : Assimi Kouanda, secrétaire exécutif national du CDP


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Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, parti au pouvoir) a organisé un meeting dans l’après-midi du 21 juin 2014 au stade du 4-Août de Ouagadougou. Celui se voulait un meeting d’engagement pour le référendum et pour la paix et a mobilisé du monde dans un premier temps. En effet, avant 15h, heure officielle de début du meeting, le stade était plein et certains militants et militantes étaient agglutinés aux portes, dehors, pour suivre la prestation des artistes sur la pelouse. Un hélicoptère survolait le stade et on apprendra plus tard qu’il y avait à bord un caméraman de la Télévision nationale du Burkina (TNB) qui prenait des images aériennes de la foule comme on le fait exactement de coureurs cyclistes au Tour du Faso ou à celui de France. Comme si cela ne suffisait pas, le même hélico s’est permis un numéro à l’intérieur du stade , au moment du discours du premier responsable du parti au pouvoir, Assimi Kouanda, qui a donné des frayeurs à ceux qui étaient sur la pelouse avec ses hélices qui se sont dangereusement rapprochées du sol obligeant certains à se coucher pratiquement pour ne pas se faire décapiter ou couper en deux. La même frayeur a dû habiter les occupants des tribunes 16 et 17 sur qui fonçait l’hélico avant de se redresser de justesse.

A 15h passées, le secrétaire exécutif national et président du bureau politique national du CDP, Assimi Kouanda, faisait son entrée au stade et a fait le tour du stade pour saluer le public en compagnie d’autres membres du secrétariat exécutif national comme François Compaoré ou du bureau politique comme l’ancien Premier ministre Ernest Paramanga Yonli. Puis Assimi Kouanda et les autres sont allés s’asseoir sur une estrade dressée sur la pelouse. Après la prestation des artistes-musiciens Serges Beynaud de la Côte d’Ivoire, Dez Altino et Greg du Burkina, les allocutions pouvaient commencer.

C’est le secrétaire provincial du CDP/Kadiogo, Noël Sourweima, qui a ouvert le bal. Il s’est réjoui de la mobilisation du jour qui donne un sens au slogan du remplissage du stade "recto-verso avec des intercalaires" lancé avant le jour J. Le député Sourweima, au reagrd de la mobilisation, a annoncé que le match est fini et il ne reste plus qu’à convoquer le référendum sur l’article 37 pour départager les pro et les anti. Le responsable des marchés et yaars au sein du parti au pouvoir, l’ancien député Hamidou Compaoré a même brandi un carton vert pour dire que le chef de l’Etat, Blaise Compaoré, a le feu vert pour continuer à diriger le pays. C’est une réponse au carton rouge brandi dans le même stade le 31 mai dernier par l’opposant Arba Diallo à l’endroit du même Blaise Compaoré par rapport à sa volonté de convoquer un référendum sur l’article 37 de la Constitution qui limite le nombre de mandats présidentiels. Une autre intervention notable est celle de Ernest Paramanga Yonli au nom des conseillers politiques du parti. Il a exigé le paiement des droits d’auteur par l’opposition au maire de Bobo, Salia Sanou, pour s’être approprié l’expression ’remplir le stade recto-verso" et pouvoir le faire tant à Ouaga le 31 mai qu’à Bobo le 14 juin dernier. Il a aussi qualifié les opposants de planeurs pour n’être pas au fait des réalités politiques et sociales du Burkina. Le Balkuy Naaba, représentant des chefs coutumiers qui est intervenu après Assimi Kouanda, a demandé au petit frère du chef de l’Etat, François Compaoré, de transmettre à son grand frère de président du Faso de mettre le Sénat en place et de fixer une date du référendum afin qu’ils puissent avoir le sommeil.

L’intervention tant attendue était celle du secrétaire exécutif national du CDP, Assimi Kouanda qui a commencé par demander une minute de silence en la mémoire de disparus dont le juge Salifou Nébié présenté comme un militant de la première heure du parti mais qui a été obligé de se mettre en réserve de la politique compte tenu de ses fonctions. Il a même demandé que toute la lumière se fasse sur sa mort que des politiciens, à son avis, essaient d’exploiter.

En une vingtaine de minutes, il a égratigné démissionnaires qui sont allés créer le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) qui est présenté par certains comme un CDP bis. Pour Assimi Kouanda, c’est loin d’être le cas car ’le CDP reste attaché à la consolidation de la démocratie’ et c’est la raison pour laquelle il est pour la mise en place du Sénat et le référendum sur l’article 37 de la Constitution. A propos du référendum, Assimi Kouanda a estimé qu’il n’y a pas lieu de tergiverser parce que permis par la Constitution. Les opposants à la consultation populaire en ont eu aussi pour leur grade pour avoir été qualifiés de "zéros démocrates" parce qu’ayant peur du référendum, de "djinamori" (prestidigitateurs) politiques. Le premier responsable du CDP leur demande de mettre fin à leurs tentatives de trouble de la paix et de la quiétude sociales sinon ils seront troublés par la rigueur de la loi et la détermination du peuple". Assimi Kouanda n’a pas passé sous silence le carton rouge de l’opposition. Il a fait savoir à celui qui l’a brandi de s’informer davantage sur les règles du jeu. Il trouve même que celui qu’il qualifie de "joueur distributeur de carton rouge" le droit de le faire pour avoir aligner des contre-performances aux élections présidentielles de 2005 et 2010. Et, de ce fait, ne peut plus être ni entraîneur, ni arbitre de touche. Par contre, son mentor Blaise Compaoé a aligné des performances et a bien le droit, à son avis, de continuer à jouer le match. Pour toutes ces raisons, le CDP appelle donc à la convocation du référendum sur l’article 37 de la Constitution. Il est à signaler que sans qu’on ne le comprenne trop, le stade s’est mis à se vider dans un second temps pendant le discours de Assimi Kouanda. Les virages (portes 16, 17, 18 et 4,3,2 par exemple) ainsi que les tribunes en face de celle officielle (portes 9, 10, 11 par exemple) sont devenues subitement désertes contrastant fortement avec la situation antérieure. L’assurance donnée par les maîtres de cérémonie que les cars restent jusqu’à la fin de la cérémonie et l’annonce de la poursuite de la partie concert n’ont plus fait revenir ceux qui étaient déjà sortis. Ceux qui sont restés ont eu droit après à la prestation d’artistes comme Floby assailli par ses fans sur la pelouse, Awa Boussim, Awa Nandian, etc.


Séni DABO



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