Le ministère de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi a organisé le vendredi 20 juin 2014, à Ouagadougou, la cérémonie de lancement officiel du Projet emplois des jeunes et développement des compétences (PEJDC). Ce projet a pour objectif global de favoriser l’accès à des emplois et l’acquisition de compétences professionnelles.
Le chômage et le sous-emploi sont d’énormes défis auxquels doit faire face le Burkina Faso dans le processus du développement. Et c’est dans cette optique que le ministère de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, avec le financement de la Banque mondiale, a mis en place le Projet emplois des jeunes et développement des compétences (PEJDC). A cet effet, le lancement officiel dudit projet a été fait le 20 juin 2014, à Ouagadougou, par le ministre de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, Basga Emile Dialla, au nom du Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, et en sa présence. D’un coût global de 25 milliards de F CFA, entièrement financé par la Banque Mondiale, la mise en œuvre du projet couvrira la période de 2014- 2018, soit une période de 5 ans. Ce projet vise à améliorer l’accès des jeunes à des emplois temporaires, améliorer l’accès des jeunes à des opportunités de développement des compétences et de l’employabilité par la formation professionnelle et la formation en entrepreneuriat. Le projet permettra aussi de renforcer les capacités institutionnelles pour améliorer la base de connaissance sur l’emploi des jeunes. Et pour ce faire, le PEJDC comprend trois composantes, à savoir la création immédiate de 31 000 emplois à partir des Travaux à haute intensité de main d’œuvre (THIMO). Ensuite, le renforcement des compétences et de l’employabilité de 15 800 jeunes par la formation professionnelle et l’apprentissage et aussi, le renforcement des capacités institutionnelles pour améliorer la base de connaissances sur l’emploi, a laissé entendre Basga Emile Dialla. Pour le représentant des jeunes, Mahamadi Tassembédo, le PEJDC est de nature à donner espoir à de milliers de jeunes. Il a affirmé la pleine disponibilité des jeunes à œuvrer en tant que bénéficiaires directs pour l’atteinte des objectifs du projet, avant d’ajouter ceci : « Toute initiative visant à résoudre la problématique du chômage des jeunes est à saluer, et nous allons travailler de concert avec les structures chargées de l’exécution, pour véhiculer l’information auprès du public cible afin que ceux qui sont dans le besoin puissent en bénéficier ». Pour la représentante de la Banque mondiale, Mercy Tembon : « Ce financement marque la volonté de la Banque mondiale à lutter contre le chômage des jeunes du Burkina Faso ». Le ministre de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi a, par ailleurs, indiqué que le projet a tenu compte du genre en octroyant 50% des emplois dans le cadre des THIMO et 30% des effectifs à former aux femmes. Il a remercié tous les partenaires qui ont œuvré dans la réalisation de ce projet et notamment la Banque mondiale. Selon le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, le renforcement des compétences et de l’employabilité des jeunes par la formation leur permettra de ne plus retomber dans le chômage à la fin des THIMO. Pour ce faire, pour la période de 2014-2018, le projet couvrira les communes urbaines de Ouagadougou, Bobo Dioulasso, et les communes rurales de la région du Nord et du Centre-sud pour les THIMO et l’ensemble du territoire pour le développement des compétences. Il concerne notamment les jeunes hommes de 16 à 35 ans .
Par Nadège COMPAORE
(Stagiaire)
