En visite au Burkina Faso, le ministre du Commerce international du Canada, Ed Fast, a été reçu en audience, le jeudi 19 juin 2014, à Ouagadougou, par le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao.
Les entreprises canadiennes installées au Burkina Faso devraient davantage investir dans les communautés de leur zone d’impact. C’est du moins le souhait du ministre canadien du Commerce international, Ed Fast, reçu en audience le 19 juin 2014 par le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao. «Nous voulons que les entreprises canadiennes qui opèrent au Burkina Faso puissent respecter une bonne éthique, qu’elles aient une responsabilité sociale. Nous souhaitons qu’elles réinvestissent dans les communautés au sein desquelles elles travaillent», a affirmé le ministre canadien, à sa sortie d’audience. Il a soutenu que des entreprises minières comme Iamgold investissent beaucoup dans les communautés au Burkina et contribuent ainsi au renforcement des relations avec les populations. Ed Fast a déclaré avoir envoyé « un message clair » aux entreprises canadiennes de ce que le Burkina Faso est un pays ouvert aux investissements et prêt à les protéger. Ce qui, a-t-il dit, est bon pour les affaires.
Le ministre du Commerce a également confié avoir échangé avec Luc Adolphe Tiao du renforcement du partenariat économique entre son pays et celui des «Hommes intègres ». Selon lui, l’entrevue qu’il a par ailleurs eue avec le ministre délégué chargé du Budget, Clotilde Ky Nikièma, a porté sur un autre accord d’échanges d’informations fiscales entre le Canada et le Burkina Faso.
Le 11 juin 2014 à Montréal, le ministre canadien du Commerce et son homologue burkinabè, Arthur Kafando ont signé en marge du Forum économique des Amériques, une note d’intention d’accord de promotion des investissements étrangers. Toutefois, le séjour de M. Ed Fast au Burkina Faso ne vise pas, selon lui, à entériner cet accord bilatéral, les deux pays étant enclins à vérifier les textes juridiques y relatifs pour sa signature en temps opportun. Mais d’ores et déjà, le ministre canadien a indiqué que si ce traité venait à voir le jour, il va contribuer à accroître les investissements canadiens au Burkina Faso.