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Dépistage du VIH/Sida : le Burkina se dote d’une nouvelle stratégie quinquennale
Publié le vendredi 20 juin 2014   |  Autre presse


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La découverte des premiers cas d’infection à VIH au Burkina Faso date des années 1980. Le monde médical et les structures communautaires ont alors œuvré pour organiser la riposte contre la pandémie. Cette synergie d’action, force est de le constater, a permis la propagation du SIDA.

Le Conseil Dépistage Volontaire du VIH est un dispositif important pour le contrôle de la maladie. Force est cependant de constater que ce service est peu utilisé et on estime au plan mondial à 12 %, l’accès au test pour les personnes qui désirent connaître leur statut sérologique au VIH (WHO, 2006).

Au Burkina Faso, c’est en 2003 que le SP/CNLS a élaboré un document-cadre devant régir la mise en œuvre du conseil dépistage volontaire du VIH (SP/CNLS, 2003). En 2008, seulement 20,6 % des adultes de 15 à 49 ans du pays avaient bénéficié de ces services (SP/CNLS, 2008). Cette « timidité de l’adhésion de la population au dépistage », nécessite de mettre sur pied de nouvelles stratégies. C’est dans le but de capitaliser les actions menées par le monde association et communautaire ainsi que le milieu de soin dans la lutte contre le VIH / Sida et de dégager une vision commune de comment mener la lutte dans les cinq années à venir que Le CICDoc (Le Centre d’Information, de Conseil et de Documentation sur le SIDA et la tuberculose) et ses partenaires ont initié, le 28 mai dernier, des assises nationales dont les conclusions ont été rendues publiques. Il s’agit, entre autres, de :

• Revoir les documents normes et directives et les curricula de formation des acteurs du CDV pour mieux les adapter au contexte de l’épidémie du VIH;
• Mettre en place un système unique de codification des clients des centres de dépistage ;
• Actualiser régulièrement le répertoire des structures de prise en charge ;
• Responsabiliser les centres de dépistage dans la gestion du lien avec les structures de prise en charge ;
• Lever l’anonymat du test pour faciliter la référence et le suivi des personnes testées séropositives ;
• Redynamiser le dépistage en milieu de soins ;
• Améliorer la gestion des intrants à travers une bonne communication sur l’utilisation de ces intrants;
• Définir de manière opérationnelle les groupes spécifiques ;
• Redynamiser le dépistage en milieu de soins ;
• Améliorer la gestion des intrants à travers une bonne communication sur l’utilisation de ces intrants ;
• Renforcer la mobilisation des ressources financières au niveau local auprès des privés ;
• Prévoir des budgets de dépistage dans les programmes d’intervention développés au profit des populations clés.

De tout ce qui précède, le point qui apparait le plus sensible est celui qui consiste à lever l’anonymat du test pour faciliter la référence et le suivi des personnes testées séropositives. Les participants ont proposé la mise en place d’un comité de suivi des travaux des assises. On apprend qu’un bilan à mi-parcours sur ces nouvelles stratégies quinquennales n’est pas à exclure.


Richard TIENE

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