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Prévention et gestion des catastrophe: le bilan des activités de 2013 passé à la loupe
Publié le mardi 17 juin 2014   |  AIB




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Ouahigouya - Le Conseil régional de secours d'urgence et de réhabilitation (CORESUR) du Nord a tenu sa toute première session de l'année 2014, le vendredi 13 juin à Ouahigouya. Pour l'occasion, il a fait le bilan de ses activités de 2013 et dégagé des perspectives.

La situation des catastrophes et des crises humanitaires dans le septentrion burkinabè n'est pas alarmante. C'est ce qui ressort de la session du Conseil régional de secours d'urgence et de réhabilitation (CORESUR) du Nord, tenue le 13 juin 2014 à Ouahigouya.

Toutefois, a rappelé le représentant du président du CORESUR, Seydou Coulibaly, la prévention doit être permanemment de mise. A l'en croire, la région a enregistré quelques cas de sinistres en 2013, notamment des maisons décoiffées par des vents violents qui accompagnent généralement les pluies, des incendies comme ce fut le cas à Rambo (dans le Yatenga) où beaucoup de greniers sont partis en fumée, etc. Des situations qui, a-t-il dit, ont pu être gérées grâce à la prompte réaction des démembrements du Conseil national de secours d'urgence et de réhabilitation (CONASUR). M. Coulibaly s'est particulièrement réjoui de constater que le phénomène des inondations n'est pas très fréquent dans la région.

Il a, par ailleurs, souhaité que tous les acteurs soient bien outillés afin qu'ils participent efficacement à la prévention et à la gestion des catastrophes dans la zone. Le directeur régional (DR) de l'action sociale et de la solidarité nationale du Nord, Abdou Balboné, a confié que chaque fois qu'il y a catastrophe, une évaluation de la situation est faite et transmise au secrétariat permanent du CONASUR qui apporte l'aide nécessaire. Dans le programme d'activités du CORESUR, a-t-il poursuivi, il y a eu également des séances de sensibilisation dans certains villages et des activités génératrices de revenus initiées au bénéfice des ménages sinistrés.

Mais le hic, foi du DR, c'est que la structure régionale est très limitée dans ses actions faute de moyens financiers. «Lorsqu'il y a une catastrophe, ça mobilise beaucoup de populations et il faut des ressources pour aller faire l'évaluation et apporter l'aide nécessaire. En outre, il faut faire des activités de sensibilisation sur le terrain, des plaidoyers afin que tous les acteurs soient au même niveau d'information car, la mission du CORESUR c'est la prévention», a-t-il indiqué. Pour ce faire, M. Balboné a plaidé pour que le CORESUR soit suffisamment doté de moyens afin de répondre avec efficacité aux situations d'urgence.

Le représentant du SP/CONASUR, Oussimane Ouédraogo, lui, a fait une communication sur le dispositif national de prévention et de gestion des catastrophes. A l'entendre, sa structure a pu, durant ces cinq dernières années, arriver à répondre tant bien que mal aux différentes situations de catastrophes qui se sont présentées et ce, grâce aux structures déconcentrées et aux partenaires techniques et financiers.

C'est pourquoi, il s'est dit satisfait de la manière dont fonctionnent ces structures au vu des moyens qu'elles disposent et des résultats atteints sur le terrain. Pour l'occasion, le DR en charge de l'action sociale a décliné le programme d'activités du CORESUR pour l'année 2014. Il se résume en des activités de sensibilisation à travers des plaidoyers, des causeries, etc. impliquant l'ensemble des acteurs communautaires et institutionnels dans l'optique de prévenir d'éventuelles catastrophes dans la région.

Mady KABRE

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