L’écroulement d’un immeuble en construction fait deux blessés dans la capitale burkinabè #aOuaga

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L’écroulement d’un immeuble en construction fait deux blessés dans la capitale burkinabè

Publié le lundi 16 juin 2014 | AIB

© aOuaga.com par A.O
Faits divers : un immeuble en construction s`écroule à Ouaga
Samedi 14 juin 2014. Ouagadougou. Un immeuble de quatre niveaux en construction s`est écroulé sans faire de pertes en vies humaines en dehors de deux blessés au quartier Samandin non loin du palais royal du Mogho Naaba

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Un immeuble de type R+4 en construction situé à proximité du palais du Mogho Naaba (chef coutumier), s’est écroulé samedi aux environ de 9h30 TU, faisant deux blessés et de nombreux dégâts matériels, rapportent plusieurs médias locaux.

«A notre arrivée, nous avons trouvé le bâtiment effondré avec toute sa structure et nous avons pu évacuer deux victimes : une consciente et une autre inconsciente à l’hôpital», a déclaré le commandant de la Brigade nationale des sapeurs pompiers, le lieutenant colonel Ibrahim Compaoré, cité par le quotidien privé ‘’Le Pays’’.

Selon le portail d’informations ‘’Burkina24’’, l’immeuble de quatre étages, qui était encore en construction, s’est écroulé complètement, projetant des débris de briques, de bois et de tôles sur les habitations voisines et sur l’avenue du Moogho Naaba Wobgo, ajoutant qu’ « aucune perte en vie humaine n’est à déplorer, mais les pertes matérielles et financières sont énormes ».

Le quotidien privé ‘’L’Observateur Paalga’’ indique que le côté Ouest du bâtiment s’est effondré sur le magasin d’une entreprise voisine spécialisée dans la vente des motos et d’appareils électroniques, occasionnant d’ « énormes dégâts ».

«C’était clair car les poteaux étaient minces et ils n’arrosaient pas. Ce qui est inconcevable pour un immeuble de quatre étages», s’est plaint le propriétaire de l’entreprise Ali Ouédraogo qui affirme avoir interpellé à plusieurs reprises, les services compétents sur les risques d’effondrement.

Pour le directeur général du contrôle des opérations d’aménagement et de construction du ministère d’Habitation et de l’urbanisme, Karim Ilboudo, cité par Burkina24, les normes de construction n’avaient pas été respectées par le constructeur.

A en croire M. Ilboudo, la mention «Arrêt des travaux sur le chantier» que son service avait apposée sur l’édifice en construction après une deuxième interpellation, a été «effacée» et les travaux ont été repris, faute «de suivi permanent».

«Il appartient effectivement à l’intéressé de suivre les recommandations que nous avons faites parce que nous avons une mission sur toute l’étendue du territoire, et nous n’avons pas la certitude de suivre tous les travaux au quotidien», s’est-il défendu dans les lignes de ‘’Le Pays’’.

La mort de trois personnes suite à l’effondrement d’un immeuble de quatre étages en septembre 2011 à Ouagadougou, avait conduit le ministère en charge de l’Habitat, à entreprendre une « campagne spéciale » de contrôle des bâtiments et aménagements en construction au Burkina.

NDT/TAA

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