Une Coupe du monde ne se passe jamais tout à fait comme on l’avait imaginé !
Les favoris qui déçoivent, les outsiders qui bousculent la hiérarchie, ou de vrais tocards qui font de gros coups, etc., ce sont des choses aussi vielles que Dame Coupe herself.
Et Brésil 2014 ne déroge pas à cette règle : en effet, qui aurait pu imaginer avant le coup d’envoi que les Oranges, et c’est un comble, presseraient jusqu’à l’étouffement les champions en titre espagnols (3#1) ou que le modeste Costa Rica blesserait l’Uruguay de Cavani, Lugano, Forlan, Suarez et autres demi-finalistes de la précédente édition ?
Et nous ne sommes sans doute pas au bout de nos surprises ! Quelle serait fade du reste, cette compétition sans ces coups de tonnerre qui viennent de temps à autre pimenter les choses même si au finish c’est à peu près les mêmes qui gagnent !
C’est donc parti pour un mois de suspense, de joie et de larmes, de bonheur et de déception avec la complicité de l’arbitrage qui, quoi qu’on puisse en dire, au regard des premiers matchs de Brésil 2014, contribue à donner toute sa beauté au jeu, même si on essaie de limiter les dégâts avec la «Goal ligne technology» et la bombe de mousse.
Bien sûr on ne saurait parler du Mondial brésilien sans un coup d’œil sur les équipes africaines. D’ailleurs pour l’Afrique, l’objectif semble être toujours le même : franchir au moins le cap du tour préliminaire. Et à ce petit jeu, les premières sorties des sélections africaines sont des plus éloquentes.
Premier représentant africain à entrer en lice, le Cameroun a été battu par «seulement un but à 0» par le Mexique alors qu’on pensait que les Lions indomptables allaient au moins justifier leurs fortes primes négociées jusqu’au pied de la passerelle. Au lieu de cela, ils ont vraisemblablement compromis leurs chances, car si contre le Mexique, c’était caillou, il en sera davantage face au Brésil et à la Croatie. Sauf miracle ou force occulte d’un grand sorcier camerounais, le capitaine Eto’O et ses coéquipiers vont plier rapidement bagages comme ce fut le cas en 2010.
S’il est une équipe sur laquelle beaucoup de gens comptent, c’est bien la Côte d’Ivoire, et elle n’aura pas déçu hier dimanche à 01h00 du matin TU : les Eléphants ont en effet piétiné les Samouraï japonais 2 buts à 1. Bien sûr, il reste encore deux matchs mais avec le cœur à l’ouvrage, cette génération dorée devrait au moins jouer les 8e. En attendant, les Ivoiriens auront passé leur premier test, et ils cornaquent ainsi l’espoir africain. Reste à savoir ce que feront le Nigeria et le Ghana aujourd’hui (respectivement face à l’Iran à 16h et aux Etats-Unis à 22h) et l’Algérie demain devant la Belgique (16h). Ce serait déjà pas mal si l’Afrique arrivait à placer deux équipes en 8e de finale et pourquoi pas… en finale ! Chiche !