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Sidwaya N° 7686 du 16/6/2014

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Situation politique nationale : L’UFC prône le recours au peuple
Publié le lundi 16 juin 2014   |  Sidwaya




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L’Union des forces centristes (UFC) a organisé, le samedi 14 juin 2014 à Ouagadougou, sa première convention nationale sous le thème: «Alternative centriste ; victoire partagée des démocrates». Il s’est agi pour le bureau exécutif d'informer ses militants des positions du parti sur la vie politique nationale.

«Seul un compromis politique patriotique négocié avec hauteur et responsabilité par les forces vives de la Nation nous mettra à l’abri des dérapages malheureux constatés dans beaucoup de pays non loin de nous». C’est la conviction de l’Union des forces centristes (UFC) portée à la connaissance de ses militants et sympathisants, le samedi 14 juin 2014 à Ouagadougou. Le président du parti, Issa Balima, a indiqué que le thème : «Alternative centriste ; victoire partagée des démocrates» retenu à l'occasion, témoigne de l'attachement inconditionnel de son parti au dialogue constructif et résume sa philosophie politique. Et, «nous estimons que l’histoire et l’actualité politique de notre pays exigent un compromis de la part de l’ensemble des acteurs et cela ne peut s’obtenir que sur la base de la concession mutuelle au tour des tables de négociation», a ajouté M. Balima. Il a rappelé que le grand point d’achoppement de l’actualité politique, qui est l’alternance tant souhaitée, devrait être soumis au référendum et que le dernier mot revienne au peuple souverain. La modification de l’article 37 reste un sujet à débat au sein de la classe politique et M. Balima soutient que: «L’article 49 de la Constitution confère bel et bien le droit au président du Faso de convoquer un référendum sur le verrouillage ou non, du mandat présidentiel et au peuple le choix "du carton rouge ou vert’’». Quant aux anti-Sénat, le président de UFC pense qu’ils auraient mieux rendu service aux Burkinabè et à la démocratie en jouant franc-jeu au lieu de reporter ce qu’ils auraient pu gagner dans les réformes. Reprenant une phrase du président Thomas Sankara qui dit : «(…) donner à ce peuple qui ne finit pas de pleurer les moyens de sécher ses larmes», M. Balima a appelé la classe politique à faire preuve de hauteur d'esprit et de responsabilité pour s’accorder autour des conditions de transparence et d’équité des scrutins à venir.


Donald Wendpouiré NIKIEMA
nikdonald@yahoo.fr

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