La 33è édition du salon international de chasse et du tourisme de Chambord en France est ouverte le vendredi 13 juin 2014 sous le thème « Tourisme cynégétique et humanitaire ». Le Burkina Faso, premier pays africain invité d’honneur est au cœur de l’événement.
Le village du Burkina Faso situé à l’entrée du salon international de chasse et du tourisme de Chambord en France s’est réveillé ce jour vendredi 13 juin 2014 dans ses plus beaux atours pour magnifier la culture et la faune burkinabè.
Ainsi, les exposants étaient en faso danfani ou en tenu eaux et forêts. Tous les stands d’artisan, de concessionnaire de chasse étaient dressés pour vendre la destination Burkina Faso.
Le ballet national au son du djembe a fait un tour d’honneur sous les applaudissements des exposants venus du monde entier.
Le ministre de l’environnement et du développement durable, Salifou Ouédraogo a visité chacun des 26 stands du Burkina. Une visite au cours de laquelle, il a demandé aux exposants de représenter valablement le pays. « Vous êtes là pour vendre l’image du Burkina, soyez présents devant vos stands et donner toutes les informations à vos visiteurs », a-t-il insisté.
Aussi, a-t-il, ajouté que c’est un grand estime pour le pays des Hommes intègres d’être choisi parmi tous les pays d’Afrique comme pays invité d’honneur. Cela est une reconnaissance de la potentialité faunique du Burkina. « Nous devons saisir l’opportunité offerte à Chambord pour vendre l’image du Burkina, un pays stable, de paix, de solidarité, plein d’initiatives publiques et privées dans le domaine de la chasse et du tourisme », a-t-il conclu.
Pour le président du royaume de trophée, (l’association des concessionnaires du Burkina) par ailleurs président de la Fédération ouest africaine de la chasse sportive, Franck Alain Kaboré, la considération faite au Burkina à ce salon qu’il fréquente depuis 17 ans, va booster la chasse et le tourisme au Faso.
Le Burkina est actuellement 3è destination de la chasse dans le monde et Franck Alain Kaboré espère que le pays recrutera plus de touristes et de chasseurs après cet événement. « Dans un ou deux ans les retombés seront visibles », a soutenu M. Kaboré.