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Autopsie du juge Salifou Nébié : le rapport conclut à une mort accidentelle
Publié le samedi 14 juin 2014   |  Burkina24


Salifou
© Autre presse par DR
Salifou Nébié, magistrat, membre du Conseil constitutionnel


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Le juge Salifou Nébié, retrouvé mort le 24 mai 2014 sur la route de Saponé, est décédé d’un accident de la route. C’est ce que conclut le rapport d’autopsie du médecin légiste français, divulgué par Jeune Afrique.

Contrairement au rapport du médecin-légiste burkinabè et de la première conclusion du procureur général Wenceslas Ilboudo, le juge Salifou Nébié ne serait pas mort « d’homicide volontaire ».

Il est décédé « des suites d’un accident de la circulation, avec percussion violente par un engin indéterminé », affirme Jeune Afrique, se basant sur le rapport du médecin légiste français, dépêché à Ouagadougou le 4 juin 2014 afin de réaliser l’autopsie du défunt.

Selon l’article du journal, le médecin « affirme que des traces « d’impact d’un quelconque objet contondant » sur la tête, des signes « d’empoignade ou de défense sur les zones classiques anatomiques où elles sont recherchées » ou encore « d’utilisation d’arme blanche » n’ont pas été retrouvés sur la dépouille mortelle de Salifou Nébié.

« Dans ce contexte, l’intervention directe d’un tiers dans le déterminisme des causes de la mort peut être définitivement éliminée (…) Les lésions que présente le corps de M. Salifou Nébié sont, par contre, compatibles avec un accident routier (piéton renversé) par un engin de forte inertie (type camion ou gros véhicule)« .

Le rapport déclare également que des traces « d’alcoolisation aigue » ont été relevées sur le cadavre.

Selon Jeune Afrique, le rapport est daté du 12 juin 2014 et aurait été transmis à la justice burkinabè.

Le juge Salifou Nébié a été inhumé à Ouagadougou le 9 juin 2014 et des Burkinabè avaient suivi le cortège en demandant la justice et la manière sur ce qu’ils considéraient déjà comme un « assassinat ». A Léo, dans son village natal, des manifestations ont eu lieu quelques jours après le décès.

Les syndicats des magistrats ont également levé la voix pour réclamer la « lumière » sur ce décès.

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