Le rapport du médecin-légiste français sur le décès du juge constitutionnel Salifou Nébié, retrouvé mort sur une route près de Ouagadougou, le 24 mai, est formel : il s'agit d'un accident routier et non d'un homicide volontaire.
Nul doute que le rapport d'autopsie sur la mort de Salifou Nébié va provoquer des remous au Burkina. Rédigé par le médecin légiste français Stéphane Chochois, dépêché à Ouagadougou dans le cadre d'une demande d'assistance technique, le texte, dont Jeune Afrique a obtenu une copie, conclut que le juge constitutionnel est décédé "des suites d'un accident de la circulation, avec percussion violente par un engin indéterminé". Il exclut donc la thèse d'un homicide volontaire, avancée dans un premier temps par Wenceslas Ilboudo, le procureur général du Faso, ainsi que par les proches de la victime. ... suite de l'article sur Jeune Afrique