Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Économie

Africa Power Forum: Investissements et énergies propres au menu de la 2e journée
Publié le vendredi 13 juin 2014   |  aOuaga.com


Africa
© aOuaga.com par mcasset
Africa Power Forum: les panélistes invitent à des financements innovants du secteur de l`énergie
Dakar, le 13 Juin 2014. Au deuxième jour du Africa Power Forum qui se tient à Dakar du 12 au 13 Juin 2014, les débats ont tourné autour de l`importance pour les Etats africains de miser sur les investissements publics privés et du caractère incontournable des énergies renouvelables.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Dans le secteur de l’énergie, les Etats africains doivent faire confiance au secteur privé. C’est une exigence qui est désormais valable partout dans le monde. Voilà, une des premières convictions fortes qui est ressortie de la deuxième journée du Forum Africa Power 2014 qui se tient depuis le 13 juin 2014 à Dakar. Le Forum qui regroupe plus d’une centaine de participants a mis au coeur des débats la question lancinante des énergies en Afrique. Le constat qui a été posé d’emblée est que l’Afrique a besoin d’énergie pour aspirer à un développement. Cependant, le problème auquel la majorité des pays africains est confronté est l’inaccessibilité des financements du secteur de l’énergie.

C’est pourquoi, selon les participants au panel "Nécessité de renforcer et de capacité le secteur privé", il désormais urgent pour les Etats africains de donner davantage de poids aux financements innovants. Et selon eux, cela commence par les investissement publics privés. "En Afrique subsaharienne, on a des réseaux électriques très vétustes. Cela est généralement la cause de beaucoup de délestages. Le faible taux de disponibilité d’énergie, combiné à l’insolvabilité des ménages doit pouvoir inciter les pouvoirs publics à s’ouvrir davantage au secteur privé", a martelé Mor Kassé, directeur général de la Fédération des entreprises au Sénégal dans l’électricité (FESELEC).

Le secteur de l’énergie nécessite des investissement lourds et faire appelle au capitaux privés est une manière de mettre à niveau sur le plan technique et technologique les agences nationales en charge de l’électricité. "Il nous faut moderniser nos infrastructures, c’est le meilleur moyen pour relever le défi énergétique", a poursuivi M. Kassé. Par ailleurs, la subvention du coût de l’électricité a été décriée. "Il faut accepter que l’énergie électrique est un produit marchand qui doit être géré correctement", a affirmé Abel Didier Tella, Secrétaire général de "Exchanges African Securities Association" (ESEA Côte d’Ivoire).

Le deuxième et dernier panel de la journée portait sur: "l’Efficacité énergétique: rendre la démarche plus efficace". Il a été l’occasion pour les acteurs du secteur de l’énergie de faire une invite à un investissement accru dans les énergies renouvelables. Dans un contexte où il est question de réchauffement climatique et de toutes les conséquences que cela a sur l’environnement, il est apparu plus que urgent de repenser notre consommation d’énergie. Cela commence d’abord une efficacité dans la consommation de l’énergie dont nous disposons. Cette quête de l’efficience permettra de réaliser d’importantes économies.

Un peu plutôt, le ministre de l’environnement et du développement durable, Mor Ngom, a invité les experts à davantage pousser les recherches pour une consommation d’énergie beaucoup plus responsable. "Le changement climatique, réchauffe les océans dont le niveau s’élève et attaque nos côtes. Le Sénégal avec ses 700 Km de côtes est inquiet", a t-il fait remarquer.

 Commentaires