Ouagadougou (Burkina Faso) - L’industrie culturelle a généré en 2013, au Burkina Faso, plus de 170 000 emplois formels, a-t-on appris à l’occasion de l’atelier de restitution des résultats des travaux sur les Indicateurs de l’UNESCO de la culture pour le développement (IUCD).
L'atelier, tenu mardi à Ouagadougou, avait pour objectifs de renforcer l'efficacité des politiques publiques et le système de la production et de diffusion des statistiques culturelles.
La rencontre a été présidée par le ministre burkinabè de la Culture et du Tourisme, Baba Hama, en présence de la représentante de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), Alonso Guiomar.
En effet, le ministère de la Culture et du Tourisme du Burkina Faso, en collaboration avec l'UNESCO, a mis en place en 2013, 19 Indicateurs UNESCO de la culture pour le développement (IUCD).
Ces indicateurs, a-t-on appris, sont repartis en sept dimensions : l'économie, l'éducation, la gouvernance, la participation sociale, la communication et le patrimoine.
Et cela, pour mieux appréhender les impacts de la culture sur le développement socio-économique.
Une année après la mise en place des indicateurs, la représentante de l'UNESCO, Alonso Guiomar, estime que le bilan est satisfaisant.
Ces indicateurs, a-t-elle souligné, ont permis de mieux comprendre et de démontrer, chiffres à l'appui, la contribution de la culture au développement et à l'économie.
Selon elle, les résultats ont montré que le secteur culturel et créatif du Burkina fournit de véritables opportunités de croissance, avec plus de 170 000 individus exerçant une profession culturelle dans le secteur formel (soit 2.8% de la population active) et une participation au PIB avoisinant 4%.
Ces données, précise-t-on, ont permis de mettre en place un tableau de bord qui va favoriser l'analyse et l'identification des défis et des opportunités au niveau national, à travers un guide et une orientation pour les partenaires techniques et financiers.