La chasse aux contrebandiers d'ivoire a été pour la première fois plus fructueuse en Afrique qu'en Asie en 2013, grâce aux efforts déployés par certains pays africains, selon la CITES, organisation internationale chargée de la protection des espèces menacées.
Depuis mars 2013, pour la première fois, "davantage de grosses prises ont été faites en Afrique qu'en Asie", a indiqué dans un rapport sur le braconnage des éléphants et le commerce illégal de l'ivoire publié vendredi à Genève par la CITES, la Convention sur le commerce international des espèces menacées.
Selon le rapport de cette organisation liée à l'ONU, 80% des saisies en Afrique ont été faites dans trois pays (Kenya, Tanzanie et Ouganda).
"Jusque-là, ces grosses cargaisons arrivaient à quitter l'Afrique avant d'être détectées", a déclaré à l'AFP Ben Janse van Rensburg, un ancien officier de police sud-africain qui dirige la task force de la CITES dans ce dossier,
"A présent, elles sont détectées, ce qui est la preuve que ces pays ont commencé à mettre en ?uvre des mesures pour combattre ce commerce illégal", a-t-il ajouté.... suite de l'article sur Jeune Afrique