Pour survivre à Ouagadougou, tous les deals sont les bienvenus, dès que l’opportunité, se présente. Le cas par exemple, des parkers, qui se proposent de garder les engins devant les administrations publiques, les banques, les institutions, etc. Ils rendent des services bien utiles aux citoyens, mais à vouloir aller au-delà de ce qu’ils savent faire le mieux, ils leur causent parfois des préjudices. Parmi ceux-ci, ils y a les «parkers» aux multiples métiers qui proposent toutes sortes de services aux propriétaires d’engins : gardiennage, réparation, lavage, conduite, vente ou rechange de pièces, etc. Le harcèlement est tel que le client vient souvent à céder et acheter les services ou pièces proposés. Mais ce faisant, il peut se rendre complice de vols lorsqu’il s’agit de pièces ou matériels dérobés à d’honnêtes citoyens, dégrader son engin, en voulant le rendre plus beau ou améliorer sa performance. Certains parkers se proposent ou décident, en l’absence du propriétaire, de déplacer un véhicule, alors qu’ils n’ont pas le permis de conduire ou la maîtrise du volant. Et un accident est vite arrivé. Ce qui est décrié ici, c’est moins la volonté de ces braves personnes d’aider leurs clients et d’optimiser leur satisfaction et de les fidéliser. Toutefois, il serait bon que chacun sache raison garder et évite de se lancer dans des activités qu’il ne maîtrise pas. Les clients devraient être davantage vigilants, aller vers les personnes habilitées à leur offrir les services qu’ils recherchent ou à leur vendre les pièces de rechange. En effet, la division du travail permet à chacun de s’épanouir et de se spécialiser dans son domaine de compétence, mais également d’offrir des services et des produits de qualité.
Trouver du travail est souvent si dur que les gens en viennent à faire tout ce qu’ils peuvent pour subvenir à leurs besoins, surtout quand ils n’ont pas de qualification. Cela n’est pas mauvais, quand l’on exerce des activités légales et de manière honnête. Il n’y a pas de sot métier, dit-on. Le hic, c’est que certains s’adonnent à des activités et à des services qu’ils ne maîtrisent pas. Il est vrai qu’on peut apprendre sur le tas et que l’expérience supplante la théorie dans certaines activités, mais il convient aussi, de connaître ses limites pour éviter de tromper ou de causer du tort aux citoyens. Sinon, que chacun prenne ses responsabilités et réponde de ses actes, en cas de dérapage !