Le ministre canadien du commerce, Ed Fast et son homologue burkinabè, Arthur Kafando, ont signé, le 11 juin 2014 à Montréal, au Canada, en marge du forum économique des Amériques, une note d’intention de promotion d’investissements réciproques entre les deux pays.
Le Burkina Faso et le Canada seront bientôt liés par un accord de promotion des investissements. Une note d’intention a été signée dans ce sens, le 11 juin à Montréal, entre le ministre canadien du commerce, Ed Fast et son homologue burkinabè, Arthur Kafando. Elle est l’aboutissement de 5 rounds de négociations entamées depuis 2002 entre les deux pays. C’est un important accord, selon le ministre canadien du commerce, qui va, à la fois, protéger et promouvoir les investissements, afin que le Canada et le Burkina Faso aient un niveau élevé dans leur coopération, renforçant ainsi leurs liens économiques. A entendre le ministre Fast, cet accord va permettre de donner de la confiance aux investisseurs canadiens dans le secteur minier, dans celui des infrastructures, et dans la mesure du possible, dans le domaine de l’énergie. Il a fait savoir que le Canada, qui a annoncé au mois de novembre 2013, sa nouvelle stratégie en matière de commerce international, a choisi le Burkina Faso comme un pays de priorité en Afrique. Pour matérialiser cet intérêt, Ed Fast a confié qu’il va conduire une mission commerciale au «pays des Hommes intègres». Le ministre de l’industrie, du commerce et de l’artisanat, Arthur Kafando, s’est réjoui de la conclusion de ce protocole d’intention. « Nous avons eu plus de 5 rounds de négociations et c’est en mai dernier que nous avons pu nous accorder sur les points de réserve qui restaient. Cela nous permet d’aller vers l’élaboration juridique de cet accord de promotion entre nos deux pays », a expliqué le ministre Kafando. Ce qui nous donne certains avantages qui permettent de régler de nombreux différends dans la concertation, le dialogue et l’arbitrage, a-t-il poursuivi. Selon lui, les débats qui se mènent autour de la révision de l’article 37 au Burkina Faso ne sont pas de nature à dissuader les investisseurs. Récemment, a rappelé le ministre du commerce, les investisseurs français ont affirmé que les débats en cours sur la révision de la Constitution burkinabè sont un épiphénomène. «Les investisseurs au plan international, sont toujours prêts à investir au Burkina Faso. Les mines vont continuer à s’ouvrir, les unités industrielles aussi », a-t-il conclu.
- Kossamanè Anselme KAMBIRE
Envoyé spécial
à Montréal(Canada)