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Situation du CHUSS de Bobo-Dioulasso : les autorités locales décidées à mieux communiquer
Publié le jeudi 12 juin 2014   |  Actu Burkina


Hôpital
© Autre presse par DR
Hôpital Sourou Sanou de Bobo : bientôt une unité de dialyse
Mercredi 4 juin 2014. Bobo-Dioulasso. Le gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Nébilma Joseph Bakouan, a animé une conférence de presse en compagnie des autorités sanitaires régionales pour annoncer des mesures de réhabilitation du Centre hospitalier universitaire (CHU) Sourou Sanou


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La population bobolaise, à travers le mouvement « Balai citoyen », avait marché le samedi 17 mai 2014 pour exiger la normalisation des différents services, surtout du bloc opératoire du Centre hospitalier universitaire Souro Sanou (CHUSS) de Bobo-Dioulasso. En réponse à cette préoccupation, le Gouverneur des Hauts-Bassins, Joseph Bakouan, a animé, le mercredi 4 juin 2014, un point de presse pour donner plus d’informations sur la situation.


Le Gouverneur de la région des Hauts-bassins était face à la presse le mercredi 4 juin 2014, à Bobo-Dioulasso, pour parler du CHUSS dont la situation avait suscité la colère de la population le samedi 17 mai dernier. Accompagné du président du conseil régional, Alfred Sanou, du Directeur régional de la santé de la région, Yacouba Savadogo, du directeur général du CHUSS de Bobo-Dioulasso, Kiogou Bamogo, le Gouverneur et son SG, Joachin Somda, ont voulu apporter des éléments de réponse aux préoccupations de la population, exprimées lors de la marche-meeting organisée à cet effet.
D’entrée de jeu, le Gouverneur a, dans sa déclaration liminaire, reconnu que le CHUSS est un centre de référence avec 500 lits d’hospitalisation et couvrant 5 millions d’habitants du grand Ouest, comme l’avaient mentionné les manifestants. Cependant, a-t-il confié, des efforts auraient été faits pour soulager la population lesquels sont restés méconnus du public. » Il a rassuré par ailleurs que tous les services fonctionnent correctement à présent, en attendant la finition d’autres réalisations pour décongestionner le CHUSS. Pour l’occasion, les journalistes n’ont pas été avares en questions, signe qu’ils avaient soif d’en savoir plus sur cet hôpital dont l’accès à l’information demeure un mythe. Le laxisme dans la gestion de l’hôpital, accentué par l’insuffisance et le manque de matériels et de personnel qualifié, l’absence de communication, les mauvaises prestations, etc. sont autant de préoccupations qui ont été soulevées par les journalistes. Les réponses, aussi convaincantes que bigarrées de quelques responsables, ont néanmoins permis de statuer sur le sort du CHUSS.

Plusieurs points abordés

Dans la foulée de leurs réponses, le DR de la santé des Hauts-Bassins, Yacouba Savadogo, tout en reconnaissant le déficit de communication, a laissé entendre que le conseil d’administration a décidé de créer un service de communication et de relations publiques. Il a également donné l’information sur le projet de construction d’une unité de dialyse… Le DG du CHUSS, à la question de savoir si réellement la question du gaz oxygène au Bloc opératoire, le scanner… se posait toujours, a affirmé que « les appareils de l’oxygène de réanimation étaient effectivement en panne en 2013, mais depuis décembre de la même année, ce problème a été résolu ». Pourquoi donc la persistance des grognes relatives au dysfonctionnement du bloc opératoire ? A cette question, le DG a fait savoir qu’il y avait eu une rupture et la livraison n’était pas faite à temps, car le véhicule était arrivé un week-end. Il a également reconnu les pannes du scanner, mais a estimé que ce problème a également été résolu et qu’en tout état de cause, un autre scanner de 64 barrettes était en attente.
La question de l’absentéisme des médecins s’est également invitée aux échanges, et le directeur de l’hospitalisation et de la qualité des soins, Dr Alexis Rouamba, a apporté quelques éléments de réponses, même si certaines ont laissé les uns et les autres dubitatifs par rapport au constat sur le terrain. En effet, pour Dr Alexis Rouamba, l’absence ou parfois les retards de certains médecins sont essentiellement dus au fait que les mêmes médecins spécialistes donnent des cours à l’université, avec toutes les contraintes que le programme universitaire peut engendrer. Mais il a soutenu qu’en dépit de cet impératif, le CHUSS fait des efforts progressifs, en témoignent les consultations qui sont passées de 10 000 en 1990 à 103 000 à nos jours, avec 19 000 hospitalisations.
En somme, ce point de presse, qui n’est que le début d’une culture de communication, selon le Gouverneur et ses subordonnés, a été salué par bon nombre des journalistes qui voyaient en ce CHUSS une galaxie dont l’accès à l’information était peine perdue.

Josias Zounzaola DABIRE

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