Le Centre d’information, de formation et d’étude sur le budget (CIFOEB), en collaboration avec la société civile, a organisé un atelier de formation sur le processus de passation des marchés publics, le mardi 10 juin 2014, à Ouagadougou. Cette formation a permis à la société civile et aux médias d’échanger sur les questions des marchés publics.
Dans le souci de donner une clarté à la gestion des marchés publics, le Centre d’information, de formation et d’étude sur le budget (CIFOEB), avec l’appui de la Banque mondiale, a mis en place une coalition pour le suivi des marchés publics. Dans le cadre de ce suivi, le centre a tenu une formation à l’intention des Organisations de la société civile (OSC) et des hommes de médias. Cette formation, qui s’est tenue, les 10 et 11 juin 2014, a eu pour thème « Le processus de passation des marchés publics ». Deux jours durant, les participants ont échangé sur le processus de passation des marchés publics. Ils ont, ainsi, pu appréhender les difficultés qui émaillent le processus de passation des marchés publics. Ce séminaire leur aura également permis de connaitre de manière détaillée les aspects qui entrent dans l’évolution de la transmission des marchés publics et de renforcer leurs connaissances sur la question. L’atelier a principalement permis aux participants d’appréhender les différentes procédures de passation et d’exécution des marchés publics. Ils ont pu se familiariser avec des notions comme les principes, les autorités contractantes, les seuils et les procédures de passation de marchés. Cette formation, selon Barré Izack Zongo, directeur exécutif du CIFOEB, a débuté depuis Dakar par une rencontre organisée par la Banque mondiale. Laquelle rencontre, a-t-il dit, avait réuni les organisations de la société civile, les administrations publiques. Et ce, dans l’optique d’échanger sur la gestion des marchés publics. Pour réussir cette mission, a fait savoir Barré Izack Zongo, il a été nécessaire de mettre en place des coalitions. « Nous commençons en tant qu’organisations de la société civile par le petit noyau qui coordonne cette activité. Et, pour un démarrage, nous faisons cette formation sur les marchés publics », a-t-il confié. Selon Pierre Nacoulma, président de la Ligue des consommateurs du Burkina, le problème dans le processus de passation des marchés publics se trouve au niveau de la qualité et du délai d’exécution. Le gouvernement, a-t-il fait remarquer, s’est maintes fois plaint, cette année, du retard accusé dans l’exécution des marchés publics. Des retards qui, selon lui, sont dus à des problèmes survenus au cours de la passation desdits marchés. Et à Pierre Nacoulma de soutenir que l’ambition de cette coalition est de permettre, dans les années à venir, une certaine transparence dans la passation des marchés publics afin de convaincre les différents acteurs à y adhérer .