Ouagadougou (Burkina Faso) - Les journaux burkinabè évoquent, dans leurs livraisons de ce mercredi, l’examen du Certificat d’étude primaire (CEP) entamé la veille, ainsi que la grève des greffiers débutée depuis lundi.
''CEP 2014 : 353 073 candidats à la conquête du premier parchemin'', titre le quotidien national Sidwaya qui renseigne que les postulants aux examens et concours du primaire sont en composition depuis hier mardi.
A ce sujet, Aujourd'hui au Faso, le benjamin des quotidiens, arbore à sa Une : ‘'CEP : Une fourrée de 353 073 candidats, cette année…'', là où Notre Temps mentionne : ‘'Des candidats confiants pour décrocher leurs parchemins''.
De son côté, le doyen des quotidiens privés, L'Observateur Paalga affiche : ‘'Candidats au CEP : Blaise Compaoré vous soutient'', reprenant ainsi les propos du ministre délégué chargé de l'Alphabétisation, Amadou Diemdioda Dicko, lors du lancement officiel des épreuves.
Selon ce journal, le lancement des épreuves a eu lieu à Kaya, précisément à l'école Centre A où le ministre Dicko a procédé à l'ouverture de la première enveloppe des sujets, ‘'non sans traduire aux candidats les encouragements des plus hautes autorités du pays''.
Quant au journal Le Quotidien, il aborde la grève du syndicat des greffiers avec ce titre : ‘'Le service public de la justice paralysé pour cinq jours''.
Le Pays, pour sa part, affiche cette Une : ‘'Tribunal de grande instance de Ouagadougou : Les greffiers en grève de 120 heures'', informant que cette grève qui a débuté le 9 juin dernier, se poursuivra jusqu'au 13 juin, sur toute l'étendue du territoire national.
''Troisième manifestation de leur mécontentement, elle vise, selon les manifestants, à interpeler le gouvernement, sur l'application de la loi n°054-2012/AN portant statut particulier des greffiers'', explique Le Pays.
Le même journal évoque la grève du Syndicat national des agents des finances (SYNAFI), en titrant : ‘'Ministère de l'Economie et des Finances : Le SYNAFI en débrayage de 72 heures''.
A propos des deux grèves, Aujourd'hui au Faso note : ‘'D'une grève à une autre : 72 heures pour la CGTB-Finance, 120 heures pour les greffiers ‘'.