Bobo - Débutée le 17 novembre dernier, la campagne pour les élections couplées législatives et municipales du 2 décembre 2012 connaît une timidité dans la capitale économique, a constatée l’AIB sur place.
Une semaine après l’ouverture de la campagne électorale, l’engouement des Bobolais pour les activités des différents partis politiques se fait toujours attendre, selon le témoignage de notre correspondant.
Il faut se rendre dans les quartiers généraux (QG) des partis politiques ou sur les lieux de meeting pour constater la ferveur de la campagne, a-t-il expliqué.
Toutefois, sur les panneaux de signalisation, au flanc des véhicules, et devant des commerces, quelques rares affiches montrent que la ville est à l’heure de la campagne électorale.
La gérante d’une librairie au secteur 15, quartier Saint-Etienne de Sya, Christine Kazongo, dit avoir collé les affiches du parti de l’éléphant parce que son patron est candidat à l’arrondissement de Dafra.
« On est ADF/RDA, c’est pourquoi on encourage et sensibilise les clients et nos proches à voter notre parti pour la victoire », a-t-elle expliqué.
Quant à Alassane Napon, un militant du CDP, il a souligné que son parti a rompu avec les anciennes habitudes qui consistaient à faire du tapage partout pour mieux véhiculer le message.
« Le CDP est un grand parti. C’est pour cela que nous développons des initiatives pour chaque campagne. Cette année, nous avons adopté une nouvelle stratégie que nous appliquons sur le terrain », a-t-il confié, tout en refusant de la dévoiler.
La plupart des partis politiques engagés dans ces élections couplées accusent le manque de moyens pour organiser des manifestations de grande envergure.
Pour y remédier, ils ont opté pour la campagne de proximité avec le « porte à porte » afin de se faire élire au soir du 2 décembre.