Une réunion d’information sur l’initiative G8, encore appelée Nouvelle alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition, le 27 août 2012 à Ouagadougou, a eu lieu entre des représentants du gouvernement burkinabè, du secteur privé et du G8. Cette rencontre qui s’est tenue après des séances individuelles entre l’exécutif burkinabè et les acteurs de l’initiative, a permis aux participants d’échanger sur cette nouvelle alliance qui a été présentée par Issa Martin Bikienga, chargé du pilotage de ce projet. Ce programme se présente comme un engagement conjoint des pays du G8, des pays partenaires africains et du secteur privé pour extraire, durant les 10 prochaines années, 50 millions d’habitants de la pauvreté.
Née de l’engagement conjoint des pays du G8, des pays partenaires africains et du secteur privé, l’initiative G8, encore appelée Nouvelle alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition, a pour objectif d’extraire, au cours des dix prochaines années, 50 millions d’habitants de la pauvreté à travers une croissance agricole inclusive et durable. Ce programme de grande envergure ainsi que son cadre de coopération d’appui au Burkina Faso, ont été présentés lors d’une réunion d’information qui s’est tenue le 27 août 2012 à Ouagadougou, entre les différents acteurs de sa mise en œuvre. Les représentants du gouvernement burkinabè, du secteur privé et des pays du G8 ont ainsi découvert, à travers la présentation d’Issa Martin Bikienga, conseiller technique représentant le ministre de l’Agriculture et de l’hydraulique et chargé du pilotage de l’initiative G8, que les pays partenaires africains s’engagent à mettre en œuvre des politiques et allouer des ressources financières dans un cadre temporel spécifique qui est généralement de 5 ans. Ce qui permettra d’accroître l’investissement privé dans l’agriculture et la nutrition en vue de stimuler une croissance économique de grande envergure. Quant aux pays du G8, ils ont promis d’aligner leurs financements sur les programmes nationaux d’investissement définis dans le cadre du programme détaillé de développement de l’agriculture africaine (PDDAA), et d’améliorer la prévisibilité de ces financements. Le secteur privé enfin accepte de signer des lettres d’intention détaillant leurs plans d’investissement pluriannuels dans le secteur agricole dans les pays concernés.