En prélude à la 5e édition des journées de Promotion minière du Burkina Faso (PROMIN 2012), le comité d’organisation a rencontré, le mercredi 21 novembre 2012, à Ouagadougou, les hommes de médias. Il s’est agi pour lui de donner des informations sur la manifestation qui se tient du 6 au 8 décembre prochain.
Placée sous le thème « Exploitation minière et développement communautaire », la 5e édition des journées de Promotion minière du Burkina Faso (PROMIN 2012) se déroule à Ouagadougou du 6 au 8 décembre 2012. C’est pour donner de plus amples informations sur cette édition que le comité chargé de l’organisation a initié, le mercredi 21 novembre 2012 à Ouagadougou, un point de presse. Pour le président du comité « PROMIN 2012 Burkina », Emmanuel Nonyarma, il s’agit pour eux de montrer en primo, aux investisseurs à travers cette activité, l’importance des ressources du sous-sol du Burkina ainsi que la vision que le pays a d’un partenariat gagnant-gagnant avec le secteur privé. Aussi a-t-il poursuivi, des promoteurs présenteront au cours de ces journées, des projets avancés sur le « Kiaka », « Niaka-Nogbélé », « Konkera », « Bomboré », « Houndé » et « Karama ». A entendre le président, le thème de cette 5e édition revêt une grande importance au regard des conflits qui existent entre les exploitants des mines et les populations locales. « Nous mènerons des débats francs sur ces questions de conflits », a-t-il précisé. Pour ce faire, il y aura au programme deux sessions avec respectivement comme thème « Mines et développement local » et « Mines et attentes sociales ». Aussi, a-t-il ajouté, deux tables rondes prendront en compte les questions de « Promotion minière et rôle de l’Etat » et « Bilan et perspectives de l’exploration ». Selon le comité d’organisation, environ 500 participants sont attendus à la rencontre. Les participants sont issus de la sous-région, de l’espace CEDEAO, des élus locaux des différentes communes où se trouvent une implantation minière et des organisations de la société civile. Par ailleurs, des frais d’inscription de 100 000 F CFA et une somme allant de 250 000 à 500 000 F CFA pour la location des stands et les aires d’exposition sont demandés aux participants. A en croire M. Nonyarma, les journées de promotion du secteur minier du Burkina contribuent au développement minier actuel. Car précise-t-il, 6 mines industrielles d’or ont reversé à l’Etat depuis leur entrée en production, plus de 127 milliards F CFA. Du reste, les journalistes ont soulevé des préoccupations relatives à la prise en compte des populations locales des sites miniers.