Des incidents ont émaillé l’inhumation du juge Salifou Nébié, hier 9 juin 2014. Le Président du Conseil constitutionnel a été hué lors de son oraison funèbre et lorsqu’il quittait le cimetière.
Le ministre de la Justice, Dramane Yaméogo, a dit comprendre la « douleur » des populations. « Mais il faut savoir se contenir« , a-t-il dit lors d’un point de presse, dans l’après-midi du 9 juin, et dont la substance a été rapportée par Sidwaya.
Dramane Yaméogo a donné des assurances quant à l’élucidation du dossier. « Nous comprenons que lorsqu’une personnalité de la trempe de Salifou Nébié vient à disparaître de cette manière, il y a naturellement plusieurs points d’interrogation. La justice est saisie du dossier et elle mettra tout en œuvre pour élucider cette affaire. Je vous donne cette garantie », a-t-il déclaré.
Après l’autopsie, les services de la gendarmerie effectuent des auditions et un individu, qui possédait par devers lui le téléphone du défunt , a été retrouvé et mis sous interrogatoire, a assuré le ministre.
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A l’occasion de ce point de presse, Dramane Yaméogo a exprimé « sa douleur » et sa « compassion » ainsi que celles du gouvernement à la famille Nébié.
A la famille de la justice, le chef du département de la justice a demandé aux magistrats de « se ressaisir », « de mutualiser (leurs) intelligences et efforts afin d’élucider les faits ».... suite de l'article sur Autre presse