L’univers associatif agricole a enregistré une nouvelle entrée le samedi 7 juin 2014. Onze entreprises semencières se sont regroupées au sein de l’Association nationale des entreprises semencières du Burkina Faso (ANES-BF) afin de contribuer à promouvoir ledit secteur.
Renforcer les capacités organisationnelles et de bonne gouvernance du secteur privé semencier national afin qu’ils jouent pleinement leur rôle de leader dans l’industrie semencière nationale, telles sont les raisons qui ont valu la création de l’Association nationale des entreprises semencières du Burkina Faso (ANES-BF). Elle se donne pour rôle de représenter l’industrie semencière nationale et promouvoir le développement du secteur privé semencier. Elle ambitionne de servir de forum d’intéraction et d’échange d’informations entre les acteurs des industries semencières nationales naissantes, de représenter les intérêts de la filière, tant sur le plan national, sous-régional et international. Pour le président de la nouvelle association, Jonas Yogo, l’ANES-BF a pour défi de relever la promotion et le développement du secteur semencier privé professionnel formel, capable d’approvisionner les producteurs agricoles du Burkina Faso et de la sous-région en semence de variétés améliorées de qualité. Il s’agit aussi de la représentation des intérêts de l’industrie semencière auprès des pouvoirs publics des institutions nationales, régionales. Il ya également l’accompagnement des efforts de l’Etat et de ses partenaires au développement pour atteindre les objectifs de productivité et de production à travers les semences de qualité, et la facilitation du dialogue entre les acteurs de la chaîne de valeur semencière. Le conseiller technique du ministre de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire, Issiaka Dermé, président de la cérémonie a appelé les membres à toujours travailler à se professionnaliser davantage, et à nouer le partenariat stratégique avec toutes les organisations professionnelles. Pour lui, la structure doit servir de cadre d’informations et de formation pour les acteurs de l’industrie semencière. Elle doit aussi contribuer à l’émergence d’une industrie semencière forte au Burkina Faso et améliorer le taux d’utilisation des semences de variétés améliorées par les producteurs. Cette assemblée générale constitutive a connu la présence des structures internationales ; le Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO), l’Union économique et monétaire Ouest- africaine (UEMOA) et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
