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Vers la création d’un Groupement des éditeurs de presse écrite publique de l’Afrique de l’Ouest
Publié le lundi 9 juin 2014   |  Agence de Presse Africaine


Journaliste,
© Autre presse par DR
Journaliste, romancier et écrivain, Venance Konan de Fraternité Matin


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Des directeurs généraux d’organes publics de presse écrite de la sous-région se sont réunis, le week-end dernier à Ouagadougou, afin de mettre en place un Groupement des éditeurs de la presse écrite publique de l’Afrique de l’Ouest (GEPPAO), a appris APA, lundi, auprès des médias locaux

Selon le quotidien d’Etat burkinabè Sidwaya qui a donné l’information, cette rencontre s’est inscrite en marge de la commémoration, du 5 au 7 juin, des 30 ans de Sidwaya et des 50 ans de l’Agence d’information du Burkina (AIB).

Ont pris part à la séance de travail, les directeurs généraux (DG) de Fraternité Matin (Côte-d’Ivoire), Le Soleil de Dakar (Sénégal), le Sahel (Niger) et des Editions Sidwaya (Burkina Faso).

Ces DG d’organes de presse publique se sont retrouvés pour réfléchir aux modalités de mise en place du GEPPAO qui, précise-t-on, permettra aux responsables des médias publics de travailler pour la réussite de l’intégration en Afrique de l’Ouest.

Les quatre Directeurs généraux ayant pris part à la réunion de Ouagadougou, ont mis sur place un comité transitoire.

« Ce comité aura en charge de créer concrètement le Groupement et faire en sorte que tous les autres journaux publics de la sous-région adhèrent au projet», a confié à Sidwaya le président du comité transitoire, Venance Konan, par ailleurs, DG de Fraternité Matin de la Côte-d’Ivoire.

Selon lui, leur association a pour but de créer des liens amicaux, de solidarité entre ses membres, de mutualiser les efforts et les moyens pour réussir la mission d’information et de formation de l’opinion publique.

De l’avis de Venance Konan, le GEPPAO va leur permettre d’avoir plus de moyens pour mieux servir leur public.

« Par exemple, je suis à Abidjan, si j’ai besoin d’un article de fond sur le Burkina Faso, il est plus facile pour moi de le demander à un confrère du Burkina Faso au lieu d’envoyer un journaliste sur le terrain », a-t-il précisé, dans les colonnes de Sidwaya.

ALK/of/APA

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