Le moins qu’on puisse dire c’est que la Côte d’Ivoire est très en retard dans la mise en œuvre de la première phase du partenariat de Ouagadougou (PO). C’est-à-dire l’élaboration d’un plan d’action ou d’accélération de la planification familiale (PF) avec des activités qui ont un haut impact. C’est ce qui ressort entre autres de l’exposé de Mme Fatimata Sy, directrice de l’unité de coordination du PO. C’était le mardi 27 mai dernier à l’occasion de l’atelier régional organisé à Dakar au Sénégal par l’Ong américaine PRB sur le PO à l’adresse des journalistes des 9 pays membres de cette initiative.
Le PO est une initiative qui a été lancée lors de la Conférence Régionale sur la Population, le Développement et la Planification Familiale tenue à Ouagadougou au Burkina Faso en février 2011. Cette conférence a regroupé les 9 gouvernements des pays francophones de l’Afrique de l’Ouest et leurs partenaires techniques et financiers pour accélérer les progrès dans l’utilisation des services de planification familiale au Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Togo. L’une des actions principales du PO, c’est d’assister les pays membres dans le développement de plans d’action spécifiques à la PF.
C’est pour corriger cette carence en investissement dans la PF que le PO a été initié avec comme objectif pour aider les pays à atteindre les OMD de 2015 (réduction de la mortalité maternelle et accès des femmes aux méthodes contraceptives, ndlr).
