Le 2 juin 2014, jour commémoratif des 20 ans d’existence des Engagements nationaux (EN), le président Blaise Compaoré a reçu au palais de Kosyam, les chefs de projets et les membres du cabinet des EN. L’objectif de cette rencontre était de faire le bilan des 20 ans d’existence des EN.
Le président du Faso, Blaise Compaoré, président des Engagements nationaux, a reçu les différents chefs de projets et les membres du secrétariat permanent des EN, le 2 juin 2014 à Kosyam, jour commémoratif du 20e anniversaire des EN. A l’occasion, le Secrétaire permanent (SP) des EN, Jean Christophe Ilboudo, a remis au chef de l’Etat le rapport de synthèse des différents projets réalisés. Dans ce rapport, l’équipe des EN a rappelé les axes de la 2e décennie, à savoir l’éducation, la santé, l’environnement, l’agriculture, la lutte contre le chômage des jeunes, le développement des activités rémunératrices des femmes et la promotion des droits humains. Ce rapport fait état du bilan des 20 ans que l’équipe juge satisfaisant. Pour l’éducation, les projets réalisés avec la contribution de la République de Chine Taïwan pour plus de 2, 6 milliards de F CFA, sont : les écoles satellites, les centres d’éducation de base non formelle, une lampe pour l’Afrique. Au niveau de la santé, 68 formations sanitaires, dont 51 Centres de santé et de promotion sociale (CSPS), ont été réalisées, permettant l’amélioration de l’état sanitaire des populations pour un coût de 5,2 milliards de F CFA. Dans le domaine de l’environnement et de l’agriculture, le SP a expliqué que « l’exécution du programme d’appui au développement durable et du projet riz pluvial a permis au Burkina de s’engager avec plus d’optimisme dans la voie vers l’auto-suffisante alimentaire. La production de riz pluvial sur la période est estimée à 55 763 tonnes, soit 20% de la production nationale, avec une somme de 32,6 milliards pour les deux projets », a-t-il précisé. Les fonds nationaux comme le FASI (Fonds d’appui au secteur informel), le FAPE (Fonds d’appui à la promotion de l’emploi) et le FAARF (Fonds d’appui aux activités rémunératrices des femmes), a signifié le SP, ont permis de donner des chances d’accès aux crédits à des milliers de Burkinabè, englobant un montant de 58 milliards de F CFA. Les difficultés rencontrées sont l’insuffisance des financements face à la forte demande, la rigidité de la procédure de passation des marchés, la faible mécanisation du processus de production du riz et le niveau très faible des fonds face à la forte demande. Les chefs de projets, dans le rapport remis au président Blaise Compaoré, ont formulé des recommandations, dont le renforcement de l’ancrage institutionnel des projets au sein du secrétariat permanent des EN et la diversification des sources de financement, pour faire face à l’insuffisance de financement. Selon le président du Faso, la rencontre-bilan des 20 ans des EN est une occasion d’évaluation, d’analyses et de réflexion. En effet, dit-il, deux décennies après le lancement du programme, le constat est encourageant en termes de promotion de la croissance économique, d’amélioration de la qualité de vie des populations. « Ces acquis sont le résultat de la forte mobilisation des populations, de la détermination des responsables administratifs et des chefs de projets ainsi que du soutien des partenaires au développement, particulièrement la République de Chine Taïwan », a-t-il mentionné. Il a invité les acteurs à s’investir davantage dans le maintien de la dynamique de progrès afin d’engranger des victoires plus éclatantes dans la lutte contre la pauvreté. Concernant les recommandations faites par les chefs de projets, le président Compaoré a dit avoir pris bonne note et qu’avec l’appui de la Chine Taïwan, ils essayeront de trouver une solution à ces difficultés.
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