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Le Quotidien N° 639 du 20/11/2012

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Autosuffisance alimentaire au Burkina : Le CNR-MS crée le concept de la « Ceinture bleue »
Publié le mercredi 21 novembre 2012   |  Le Quotidien




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Le Conseil national révolutionnaire-mouvement sankariste (CNR-MS), à l’occasion de la campagne des élections couplées législatives et municipales, a tenu un meeting le lundi 19 novembre 2012 à quelques encablures de Ouagadougou pour appeler les populations à « faire confiance en l’expérience révolutionnaire et avoir foi en l’avenir.» Romain Conombo, président du parti, a lors de son speech, présenté les grandes lignes de son programme pour « un Burkina de paix de postérité ». Pour lui, la solution de la crise alimentaire au Burkina passe par le concept de la ceinture bleue qui consiste à réaliser 20 étendues d’eau qui se communiquent entre elles.

Présent seulement dans les provinces du Kadiogo et de la Gnagna pour les législatives et dans le Kadiogo pour les municipales, le Conseil national révolutionnaire-mouvement sankariste (CNR-MS), entend avoir la solution qui sortira définitivement le Burkina de la crise alimentaire. Il s’agit de la ceinture, qui se veut un consortium de 20 étendues d’eau réparties sur tout le territoire burkinabè et qui se communiquent entre elle. «L’objectif de ces étendues d’eau est de recueillir 90% des eaux qui tombent sur le sol burkinabè. En agriculture, tant que l’on ne maîtrisera pas la question de retenue d’eau, on n’atteindra pas l’autosuffisance alimentaire. Avec la ceinture bleue, ce sont des milliers d’hectares de périmètres irrigués qui seront dégagés. Ce qui va sans doute favoriser les cultures de contre-saison », a développé le président du CNR-MS Romain Conombo aux militants sortis le lundi 19 novembre 2012 à l’occasion de la campagne électorale. Pour ce dernier, la maîtrise d’eau permettra par ricochet de résoudre les questions d’eau potable et d’assainissement. « Si nous arrivons à recueillir 90% des eaux qui tombent sur notre terre, nous aurons assez pour alimenter les populations.

Le reste, c’est une question de traitement. Il faut mettre les centrales en nombre pour faciliter l’accès de l’eau aux populations », a lancé le président du parti avant d’appeler les populations à observer les règles d’hygiène en matière d’assainissement : « il faudrait que les Burkinabè comprennent d’abord que c’est eux-mêmes qui doivent prendre soin de leurs cadres de vie. Ils doivent être capables de balayer leur maison, de ramasser les ordures et de les déposer à la poubelle. »

Le CNR-MS, parti de jeunes et respectueux de la loi du quota genre, sur la question de l’emploi est formel. La résolution de ce nœud gordien des jeunes Burkinabè passe, selon le président du parti, par une adaptation du système éducatif aux besoins sociaux et économiques du Burkina. « Pourquoi, ne pourrions-nous pas associer l’école à la couture ou à d’autres métiers de sorte que les jeudis et les samedis les élèves puissent apprendre quelque chose de leurs doigts ? », s’est interrogé Romain Conombo.

Malgré la jeunesse du CNR-MS (créé en 2006), l’équipe qui le dirige entend le porter au firmament au sortir des élections du 2 décembre 2012. Pour cela, Romain Conombo et ses camarades ont demandé aux militants de faire « confiance en l’expérience révolutionnaire et avoir foi en l’avenir. » « Que les gens se souviennent de ce que la révolution a pu faire de 1983 à 1987 au Burkina ! »

Par Raogo Hermann OUEDRAOGO

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