La campagne électorale pour le double scrutin du 02 décembre bat son plein pour certains partis et roule en ralenti pour beaucoup d’autres partis. Si les élections de décembre ont suscité l’engouement des partis politiques et enregistré 74 partis en concurrences pour les députés et les conseillers municipaux, on constate à tous les niveaux des déséquilibres dans cette courses qui annoncent déjà les grandes lignes des résultats.
Premier niveau déséquilibre, et le plus flagrant, les moyens de campagne. Pendant que des QG de campagnes ou plutôt un QG de campagne est en effervescence, ce sont des petits QG en léthargie que l’on découvre ailleurs. Pendant que le programme de certains affichent des meetings sur des grandes places et un peu partout, certains se résolvent au fameux porte-à-porte.
Le déséquilibre c’est également au niveaux des ressources humaines. Depuis le début de la campagne, de nombreux citoyens ne manquent pas d’afficher leur déception face au discours politiques dans les médias publics. Face à des politiciens biens aguerris aux joutes électorales, des novices envoyés par défaut pour défendre leur partis se montrent en deçà des attentes.
Il faut se croire dans la Bible, David face à Goliath, pour croire à une victoire autre que celle du parti majoritaire, le CDP. Et comme la campagne dans nos contrées reste le moment de tous les mensonges et de leurre, on ne finira pas d’entendre ces prétentions de ravir la majorité à l’Assemblée.
Mais on fond on le sait tous: un ou deux sièges à l’assemblées pour les plus ambitieux, quelques conseillers municipaux pour d’autres, et pour d’autres encore les subventions. Les objectifs sont là, cachés au fond des discours irréalistes et les avantages, indemnités et bientôt une pension de retraite, connus de tous.