Les examens du BEPC, du BEP et du CAP ont débuté hier mardi 3 juin 2014, sur toute l’étendue du territoire national. Après avoir donné le top officiel de départ des épreuves du CAP et du BEP au lycée moderne Maurice Yaméogo, puis du BEPC au Groupe scolaire Sougrinoma de Koudougou, la délégation gouvernementale composée du ministre des Enseignements secondaire et supérieur, Pr Moussa Ouattara, du ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Koumba Boly, et du ministre délégué chargé de l’Alphabétisation, accompagnée du gouverneur de la région du Centre-ouest, a poursuivi son parcours à Imasgho, à 25 km de Koudougou.
« Il n’y a aucune raison que cette année les résultats soient moins satisfaisants, étant entendu que l’année scolaire s’est passée dans la sérénité la plus possible ». C’est par cette lueur d’espoir que Pr Moussa Ouattara a procédé au lancement des examens dans la cité du Cavalier rouge, en présence d’une forte délégation. Ce sont au total 198 984 candidats, sur le territoire national, qui se sont rendus dans les salles d’examen en quête des diplômes qui certifient leurs connaissances. C’est pour donner le top de départ de ces examens que la délégation composée du ministre des Enseignements secondaire et supérieur, Pr Moussa Ouattara, du ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Koumba Boly, du ministre délégué chargé de l’Alphabétisation, Amadou Diemdioda Dicko, et du gouverneur de la région du Centre-ouest a effectué le déplacement le mardi 3 juin 2014 dans la région du Centre-ouest, au lycée moderne Maurice Yaméogo, pour le lancement du BEP et du CAP et au Groupe scolaire Sougrinoma de Koudougou, pour le BEPC, avant de se diriger à Imasgho. Dans le premier établissement, le ministre des Enseignements secondaire et supérieur a procédé à l’ouverture des enveloppes contenant les premières épreuves d’électronique analogique en génie civil, de cuisine en restauration pour le BEP. Ensuite, la délégation s’est rendue au Groupe scolaire Sougrinoma où elle a fait la découverte du sujet de la dictée qui avait pour titre « L’école » et qui constitue la première épreuve du BEPC. Cette délégation avait pour mission non seulement de donner le top de départ des examens, mais aussi d’encourager les candidats et leur souhaiter bonne chance. « Cette sortie gouvernementale dans la ville de Koudougou, pour lancer les examens d’enseignement technique professionnel, c’est-à-dire du CAP et du BEP et aussi du BEPC, est une occasion pour les trois membres du gouvernement d’indiquer tous nos encouragements à tous les candidats, au plan national », a justifié Pr Moussa Ouattara, ministre des Enseignements secondaire et supérieur. Il poursuit en disant qu’avec le transfert du post-primaire au ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (MENA), le BEPC apparait comme le diplôme terminal du post-primaire. D’où l’importance de la présence des ministres en charge de l’Education nationale et de l’Alphabétisation. Cela permettra, à travers leurs suggestions, de voir comment le ministère des Enseignements secondaire et supérieur (MESS) et le MENA vont travailler ensemble dans les missions que l’Etat leur a confiée. Pour le ministre Koumba Boly, ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, la présence de toute l’équipe technique du MENA auprès du MESS est d’ « observer comment les choses s’organisent dans ces examens. Il faut absolument que nous puissions travailler en tandem ». C’est l’opportunité pour elle de les féliciter car, dit-elle, « on voit que les enfants sont dans de bonnes conditions de composition ». La délégation a aussi souhaité que cette année ait un taux de réussite supérieur aux années antérieures. C’est pour cela qu’elle a invité les parents des candidats à ne pas les perturber lors des compositions. Pour Yassia Sanogo, président du jury 17 qui compte 329 candidats, au Groupe scolaire Sougrinoma, on note l’absence de 6 candidats. Pour Pierre Ouédraogo, président du jury 18 du même centre, le problème qui est récurent est la perte de CNIB et pour pallier ce problème le candidat doit composer, mais est tenu d’apporter la preuve de cet acte. Il rassure par ailleurs que ce cas n’a pas encore été signalé dans son jury et que tout se passe bien jusque-là. La délégation s’est ensuite rendue dans la commune de Imasgho, notamment au lycée départemental, où le même message a été livré. La plupart des candidats, à l’instar de Ebié Annie Bakouan, candidate au BEP/restaurant, se disent confiants et comptent donner le meilleur d’eux-mêmes pour réussir à leur examen. Toutefois, il a mis en garde tout éventuel fraudeur qui sera passible de peines. Quant aux agents de l’éducation en grève, le ministre les a invités au dialogue tout en pensant à l’avenir des enfants .
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