Le bureau exécutif national du Syndicat national des personnels d’administration et de gestion de l’éducation et de la recherche (SYNAPAGER), à travers un Conseil syndical extraordinaire avec ses secrétaires généraux des 13 régions, a décidé du boycott actif de toute activité impliquant les Personnels d’administration et de gestion de l’éducation (PAG), sur toute l’étendue du territoire national aussi bien au ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation (MENA) qu’au ministère des Enseignements secondaire et supérieur (MESS). C’était le 30 mai 2014 à Ouagadougou. Objectif poursuivi : l’octroi de l’indemnité spécifique à tous les PAG.
« Nous n’avons pas attendu l’approche des examens pour décider du boycott actif de toute activité du MENA et du MESS. Loin de là. Nous avons eu à observer deux sit-in. Nous avons d’abord eu à interpeller le Premierr ministre, le ministre de l’Economie et des finances, le ministre des Enseignements secondaire et supérieur, et le ministre de la Fonction publique. A toutes ces interpellations, nous n’avons reçu comme réponse que du mépris et de la banalisation. » C’est en ces termes qu’Apollinaire Kaboré, secrétaire général du Bureau exécutif national du SYNAPAGER, a justifié la décision du boycott actif de toute activité impliquant les Personnels d’administration et de gestion de l’éducation (PAG), sur toute l’étendue du territoire national aussi bien au ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation (MENA) qu’au ministère des Enseignements secondaire et supérieur (MESS). « Et ce, à compter du 30 mai 2014 jusqu’à ce qu’il y ait une issue favorable à leur lutte. Que l’indemnité spécifique soit étendue à tous les PAG », a dit le secrétaire général (SG) du SYNAPAGER. C’est leur premier combat. Le second consistera en l’harmonisation de ces indemnités qui oscillent entre 3 000 et 25 000 F CFA selon que l’on soit un cadre du MENA ou du MESS.
« Nous disons que c’est un boycott qui concerne toutes les activités parce que nous ne prendrons pas part, entre autres, à l’élaboration du budget, aux plans d’actions. Si jusqu’à la rentrée rien n’est fait, on ne percevra pas d’argent au niveau des établissements et nous n’allons pas assurer une comptabilité quelconque », a relevé Apollinaire Kaboré avant de conclure que si rien n’est fait dans le sens de la satisfaction de leur revendication, « aucune menace, intimidation ou sanction de quelque nature que ce soit ne les fera fléchir face aux intérêts matériels et moraux de leurs cadres ».