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Sidwaya N° 7676 du 2/6/2014

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Ministère des enseignements secondaire et supérieur: Un protocole d’accord pour la création d’un centre d’excellence à 2IE
Publié le mardi 3 juin 2014   |  Sidwaya


BEPC
© aOuaga.com par Séni Dabo
BEPC et Bac 2014 : plus de 244 000 candidats dans les starting-blocks
Jeudi 8 mai 2014. Ouagadougou. Hôtel Azalai. Le ministre des Enseignements secondaire et supérieur, Moussa Ouattara, a rencontré les journalistes autour d`un petit déjeuner pour évoquer les examens scolaires de la session 2014


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Le Ministère des Enseignements secondaire et supérieur (MESS) et l’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement (2IE) ont signé, le lundi 2 juin 2014, à Ouagadougou, un protocole d’accord définissant les modalités de partenariat pour la mise en œuvre d’un « Centre d’excellence » de la Banque mondiale.

Dès la rentrée prochaine, des étudiants burkinabè pourront postuler pour accéder au Centre d’excellence pour la formation et la recherche en sciences et technologie de l’eau, de l’énergie et de l’environnement en Afrique de l’Ouest et du Centre. Financé par la Banque mondiale, ce centre va permettre d’offrir dans les 4 années à venir, 80 bourses partielles de Bachelor et 40 bourses partielles de Master pour la formation d’étudiants burkinabè dans le domaine de l’eau, de l’énergie, de l’environnement et en génie civile. La signature d’un protocole d’accord pour sa mise en œuvre est intervenue le lundi 2 juin 2014, à Ouagadougou entre le Ministère des Enseignements secondaire et supérieur (MESS) et l’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement (2IE) désigné pour l’abriter. Les deux parties étaient représentées par le ministre Moussa Ouattara et le directeur général par intérim de 2IE, Amadou Hama Maïga. La réalisation de cette structure va permettre, à entendre M. Moussa Ouatttara, de « renforcer l’accès aux plateformes techniques de 2IE pour les étudiants de troisième cycle des universités publiques du Burkina Faso et d’accueillir à l’institut et à la demande, au moins cinq attachés temporaires d’enseignement et de recherche des universités publiques pour la réalisation de thèse de doctorat unique ». Toujours selon le ministre Ouattara, cet accord prend en compte la formation continue des cadres des Universités publiques, avec une réduction des frais de formation de 20% par rapport aux tarifs standards dans les spécialités couvertes par le centre. Il facilite également la mutualisation du personnel enseignant-chercheur et des moyens techniques du centre par la signature de conventions-cadres de coopération avec les universités publiques. C’est l’aboutissement d’un long processus de sélection et d’évaluation qui va mettre en exergue une synergie d’action de renforcement de l’enseignement supérieur entre 2IE et le gouvernement burkinabè. « Cet accord élargit la palette de collaboration avec les universités publiques en procédant à des échanges d’enseignants-chercheurs, et en utilisant les plateformes de recherches des deux côtés », a affirmé le directeur général par intérim de 2IE, Amadou Hama Maïga.
La réalisation du centre se fait dans le cadre d’un projet porté par 2IE soutenu par le Burkina Faso, financée par l’Association internationale de développement (IDA), a-t-il précisé. Prévu pour durer 4 ans (2014-2018), ce projet d’un montant de 8 millions de dollars américain vise à renforcer les capacités régionales de formation et de recherche dans des secteurs-clés du développement en Afrique que sont l’agriculture et l’eau. Ce sont au total 19 universités ou centres de recherche qui ont été désignées pour être des Centres d’excellence en Afrique (CEA), mis en route par la Banque mondiale.
2IE est un institut international d’enseignement supérieur et de recherche spécialisé dans les domaines de l’eau et l’assainissement, l’énergie et l’électricité, l’environnement et le développement durable, le génie civil et les mines, le management et l’entreprenariat.

Habibata WARA

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