Mettre autour d’une même table différents acteurs du processus électoral burkinabè, afin de leur permettre d’accroitre leur savoir sur l’édification d’un processus électoral transparent et crédible, tel est l’objectif d’un atelier de formation organisée par la Commission indépendante nationale électorale du Burkina Faso (Ceni), en collaboration avec l’Union Africaine (UA). Prévu pour durer du 2 au 6 juin 2014, ledit atelier s’est ouvert lieu ce lundi 2 juin à Ouagadougou.
La Ceni, selon son président Me Barthélémy Kéré, « a toujours exprimée l’ambition de réussir la gestion des scrutins par une organisation méthodique et professionnelle, à la satisfaction de tous, de manière à obtenir l’acceptation des résultats par tous ». La tenue de la formation Bâtir des ressources pour la démocratie, la gouvernance et les élections (Bridge) qui s’est ouverte ce jour à Ouagadougou, s’inscrit dans cette dynamique. Cette formation regroupe des acteurs
politiques, des représentants d’institutions et d’organisations de la société civile, des membres et personnels administratifs de la Ceni, ainsi que des personnalités proposées par l’UA elle-même, soit au total 30 participants.
Pendant cinq jours donc, les participants auront à se familiariser avec des concepts électoraux, à travers trois thèmes que sont : «l’administration électorale », « la conception de la gestion électorale », « le vote à l’étranger ». La pertinence de ces thèmes ne saurait faire l’objet de débat selon Barthélémy Kéré, pour qui « la monté de la fièvre du climat social, fait que la Ceni mise sur cette formation qui met côte à côte les acteurs du processus électoral, afin de leur permettre par le miracle Bridge, à une forme d’harmonisation des compréhensions du processus, de ses règles, de ses enjeux pour le pays ».
C’est justement le même objectif que vise l’UA qui a établie différents cadres adaptés à différents programmes sur la base de textes normatifs pour aider les pays dans le cadre de l’organisation des élections. Des directives qui selon Mme Shumbana Karume, représentante de la commission de l’UA, concernent le suivi, l’observation avant, pendant et après les élections. « Le cadre qui a été établit pour cette formation existe depuis 15 ans déjà », a-t-elle mentionnée, avant d’indiquer que, « tout ceci ce fait en collaboration avec différentes institutions internationales telles que les Nations Unies ». Toute chose qui permettra de connaitre les besoins des pays dans l’organisation des élections.