L’Organisation pour le renforcement des capacités de développement (ORCADE) préconise davantage de gouvernance dans le secteur minier au Burkina Faso, a appris APA, jeudi, à l’issue de la présentation d’un projet portant sur le sujet.
Le projet de l’ORCADE, présenté à la presse, la veille à Ouagadougou, s’intitule : « projet de renforcement de la gouvernance du secteur minier au Burkina Faso ».
Il a été initié en janvier dernier et devrait prendre fin au mois de juillet prochain.
Selon les initiateurs du projet, celui-ci vise « l’amélioration qualitative et quantitative des conditions de vie des communautés locales concernées et leur implication dans la gestion fiscale des recettes minières ».
De façon précise, le projet devrait, entre autres, renforcer la participation active de la société civile, fournir plus d’informations et de capacités aux populations quant à la gestion des recettes minières.
En effet, l’ORCADE dit avoir constaté sur le terrain que la transparence dans la gestion du secteur minier burkinabè n’est pas un acquis et que les citoyens ne tirent pas profit de l’exploitation de l’or.
L’ORCADE est une organisation de la société civile (OSC) qui se bat, depuis plus de dix ans pour le renforcement des capacités de développement au Burkina Faso.
Pays à potentiel minier, le Burkina Faso a obtenu le statut de « pays conforme à l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) » en février 2013.
Depuis 2009, l’or est devenu le premier produit d’exportation du pays.
Selon les résultats de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD), pour l’année 2013, la production totale de l’or s’est élevée à 32 958 tonnes dont 32 527 tonnes au compte de la production industrielle (contre 29 196 tonnes en 2012), soit un taux d’accroissement de 11%, en un an.