Les burkinabaises ne jurent plus que par cela, des fesses et des hanches artificielles. Devenues le nouvel accessoire indispensable pour toute sortie, les fesses artificielles sont en rupture de stock au Burkina Faso.
Si à une époque les pilules pour gagner des formes faisaient fureur. Cette pratique dangereuse s’est rapidement dissipée du fait des dangers qu’elle entrainait. Les corps des femmes qui prenaient ces médicaments étaient souvent déformés.
Aujourd’hui, c’est une nouvelle pratique beaucoup moins néfaste pour le corps qui se développe chez les femmes qui veulent avoir plus de fesses ou de hanches. Des prothèses se vendent sur les marchés. Elles sont faites en laine ou en tissu et bourrées de chiffons afin de leur donner une forme plus avantageuse, et elles ont un succès fou auprès des burkinabaises.
Le prix de ces prothèses n’est pourtant pas donné bien qu’il ait diminué depuis sa mise en vente. Au début, elles étaient vendues 15 000 FCFA (22 euros), elles sont maintenant dans les environs de 7500 FCFA (11 euros). Or le salaire minimum au Burkina Faso est de 36 000 FCFA (55 euros).
Les femmes sont donc prête à mettre une grande partie de leur salaire dans ces accessoires même s’ils s’usent vite et doivent être renouvelés régulièrement.
Il faut dire qu’en Afrique les rondeurs sont un signe de beauté et même de fertilité. Ainsi, toutes les africaines cherchent par tous les moyens à développer leurs formes pour séduire. Le risque est que la supercherie soit découverte tôt ou tard.