La mort suspecte du juge constitutionnel Salifou Nébié, le week-end dernier, continue d’alimenter les journaux burkinabè, a constaté APA à travers les livraisons reçues ce mercredi.
« Mort du juge Salifou Nébié : + Il faut bien examiner les nombreux appels qu'il a reçus + », affiche le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L'Observateur Paalga qui reprend ainsi, à sa Une, les propos du directeur de publication du bimensuel L'Evènement, Germain Bittou Nama.
De son côté, Le Pays, un autre quotidien privé, titre :
« Un mort, des mystères », soulignant que toute la nation a le droit de connaître les tenants et les aboutissants de cette affaire.
Selon Le Pays, la mort du juge constitutionnel Salifou Nébié, dans la nuit du samedi 24 au dimanche 25 dernier s'est opérée dans des conditions atroces et troubles.
« Toute la nation, qui en a été affligée, a le droit de connaître les tenants et les aboutissants de cette affaire », écrit le journal, ajoutant que le procureur général près la cour d'appel de Ouagadougou s'y est fermement engagé en promettant « de tout mettre en œuvre pour identifier les auteurs et les faire juger ».
Le même journal rapporte les propos de l'ancien maire de Ouagadougou, Simon Compaoré, actuellement troisième personnalité du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, opposition) qui propose ceci : « Que la lumière et toute la lumière soit faite ».
Sur le sujet, Le Quotidien arbore à sa Une une affirmation de l'avocat Me Ambroise Ségui Farama qui estime que : « Seul le pouvoir de la IV République (en place actuellement au Burkina) est tenu pour responsable ».
Le journal a publié une déclaration de l'Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS) dont Me Farama est le porte-parole et le Secrétaire national chargé de l'administration.