Finances publiques: Le Ministère de la communication à l’heure du budget-programme #aOuaga

Économie

Finances publiques: Le Ministère de la communication à l’heure du budget-programme

Publié le mercredi 28 mai 2014 | Sidwaya

© aOuaga.com par Séni Dabo
Délits de presse : des journalistes formés sur la prévention de la diffamation
Mercredi 15 janvier 2014. Ouagadougou. L`Observateur burkinabè des médias (OBM) a organisé un atelier de formation sur la prévention de la diffamation pat voie de presse au profit de journalistes. Photo : Adama Barro, secrétaire général du ministère de la Communication

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Activités économiques

Le secrétariat technique du comité de pilotage du budget-programme de l’Etat a organisé le mardi 27 mai 2014 à Ouagadougou, un atelier afin de passer en revue les programmes budgétaires du Ministère de la communication. Il prépare le passage au budget-programme.

Le Ministère de la communication veut en finir avec le budget-objet. C’est en tout cas le vœu de ses autorités qui se fixent comme échéance l’année 2017, pour passer au budget-programme. Jusqu’ici, ce ministère fonctionne sur le modèle de budget-objet. Celui-ci repose sur une programmation annuelle budgétisée des activités. Le secrétaire général du Ministère de la communication, Adama Barro, a rappelé que depuis quelques années, son département est en train de passer du budget-objet au budget-programme, ajoutant que le ministère conduit essentiellement deux programmes : la communication et le pilotage-soutien aux services rattachés. Pour le programme communication, la dotation s’élève à plus de 8,73 milliards de FCFA, alors que le volet soutien et pilotage des services est pourvu à hauteur de 1, 46 milliard de FCFA pour l’année 2014. « Dans le programme communication se situe tout ce qui est en rapport avec le développement des médias, parce que l’objectif est de permettre l’accès des populations aux moyens d’information et de communication », a précisé le secrétaire général. « Nous avons déjà fait le document qui a été positivement apprécié au niveau du Ministère de l’économie et des finances. Il s’agit de bien analyser tous les aspects, afin de pouvoir l’exécuter convenablement et préparer le prochain budget-programme », a-t-il ajouté. Il a de ce fait, invité les participants à s’approprier le budget-programme car a-t-il dit, « Pour bien l’exécuter, il faut le comprendre. Nous attendons du Ministère en charge des finances, un soutien technique, en vue d’élaborer un budget-programme qui tienne la route ».

Examens et cohérence

Quant à Saïdou Barro, membre du secrétariat technique du comité de pilotage du budget- programme de l’Etat, il a indiqué que l’atelier a permis d’examiner les programmes budgétaires et de s’assurer de leur cohérence avec les politiques du ministère, afin d’arrêter de façon définitive les maquettes du budget-programme. « Pour le moment, le budget-programme n’est pas exécuté. Nous sommes dans une phase expérimentale et les ministères ont élaboré des budgets-programmes expérimentaux », a-t-il soutenu. L’échéance communautaire de la mise en œuvre étant fixé au 1er janvier 2017, M. Barro a rassuré que tout est mis en œuvre pour que ce délai soit respecté au Burkina Faso. Le secrétariat technique du comité de pilotage du budget-programme encourage fortement cette mutation. Ainsi, il veut doter le ministère concerné des maquettes définitives de ses programmes budgétaires, ainsi que les services rattachés. Adopté en 2009 dans le cadre de la réglementation de la gestion des finances publiques au sein de l’UEMOA, le budget-programme établit un lien étroit entre les ressources allouées et les résultats visés. Au cours des travaux, les participants ont ainsi pu analyser les programmes budgétaires, apprécier la réalité de leur mise en œuvre administrative et financière. Ils ont également proposé une démarche visant à définir des situations de référence et de renseignement des indicateurs de performance. Les participants que sont les conseillers techniques, les directeurs généraux et centraux, les chefs de projets et les responsables de structures rattachées, ont formulé des recommandations pour la gouvernance des programmes et leur opérationnalisation.

Adama SEDGO

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