Le 13 novembre 2012, le conseil municipal de Bondokuy, dans la province du Mouhoun, était face à la population de la commune. Objectif : rendre compte des six années de gestion.
Cette rencontre, qualifiée de dialogue direct, a permis au maire et à son équipe de présenter les acquis et les insuffisances des six années de gestion de la commune rurale de Bondokuy. Un bilan jugé satisfaisant par la quasi-totalité des intervenants. Toutefois, des préoccupations ont été soulevées par bon nombre d’entre eux. Il s’agit notamment des difficultés liées au lotissement de l’année 2 000. Le bourgmestre de Bondokuy, Boué Koumbia, a reconnu que ces inquiétudes sont fondées. Cependant, il précise que le conseil municipal qu’il préside, ne saurait endosser une quelconque responsabilité. Aussi a-t-il rassuré les uns et les autres que l’administration étant une continuité, le prochain conseil municipal avisera qui de droit pour résoudre définitivement les problèmes. Du bilan des six années de gestion, il ressort que des infrastructures marchandes, scolaires et hydrauliques ont été réalisées. S’agissant de la participation des populations à la gestion de la mairie, l’édile de Bondokuy a indiqué que des rencontres régulières entre l’équipe municipale et les forces vives de la commune ont été organisées. De même, des concertations spontanées ont souvent permis de régler certaines situations conflictuelles et d’extrême urgence. Il dit également être satisfait de la participation des forces vives aux différentes sessions du conseil municipal.
« Un bilan positif »
Sans trop verser dans l’auto- satisfaction, Boué Koumbia a avoué que le bilan est positif. « Nous avons fait ce que nous pouvions. Au regard des moyens dont nous disposions, nous sommes satisfaits des investissements réalisés. Vous avez aussi entendu les témoignages de satisfaction et les félicitations des uns et des autres. C’est dire que les populations suivent de près ce que nous faisons. Pour cela, le conseil municipal que je préside n’avait pas droit à l’erreur », a-t-il confessé. A noter que les autorités administratives locales et les chefs de services communaux ont assisté à la présentation de ce bilan qui, aux dires du maire, a longtemps été programmé, puis reporté à plusieurs reprises pour des raisons diverses.