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Perturbation de la conférence d’Ibriga à Ouahigouya : La société civile condamne
Publié le mardi 27 mai 2014   |  Burkina24




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La Coordination provinciale du Yatenga contre la vie chère a, dans une déclaration publiée ce 26 mai 2014, condamné l’interruption par des « individus » d’une conférence publique animée le 24 mai 2014 par le Pr Luc Marius Ibriga à Ouahigouya.

La Coordination provinciale du Yatenga contre la vie chère est remontée contre ce qui s’est passé ce 24 mai à Ouahigouya. Voici les faits, tels qu’ils se sont passés, selon elle.

« (…) Quelques minutes après le début de la conférence, des individus bien connus dans la ville, déjà présents dans la salle, ont manifesté bruyamment puis violemment leur ferme intention de mettre fin à la conférence pour empêcher selon eux : « des étrangers venus de Ouagadougou, ne viennent insulter Blaise Compaoré à Ouahigouya ». Ils ajoutent : « évoquer la question de l’opportunité ou non de la révision de l’article 37ne se fera pas à Ouahigouya » ; « l’article 37 sera révisé, le sénat sera installé, n’en déplaise à quiconque, et même par la force s’il le faut ».

Par la suite, ils s’en prennent vertement au conférencier, le professeur Luc IBRIGA, en lui proférant des propos orduriers, menacent les organisateurs, empoignent un des participants, traitent les autres participants de tous les noms en leur faisant comprendre : « c’est la loi de la violence qui s’imposera désormais ».

Du reste, il faut faire remarquer, qu’un groupe plus important de leurs partisans avait été posté dans l’enceinte de l’école Bimbilin, située à quelques dizaines de mètres du lieu de la conférence, pour intervenir en rescousse en cas de besoin. Cela montre clairement qu’il s’agit d’une opération préméditée, planifiée et exécutée.

La conséquence de ces agissements fut ni plus ni moins, que la fin de la conférence, telle qu’ils l’avaient préméditée».

« Terrorisme intellectuel »

La Coordination considère cet acte comme une «remise en cause des libertés individuelles et collectives, du droit à l’information, de la liberté d’opinion, de la liberté d’expression ». Elle en appelle par conséquent les autorités administratives à prendre des sanctions contre ces « individus connus » (une liste nominative de sept personnes a été indiquée dans la déclaration).
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