La 17e édition de « La nuit du communicateur » s’est tenue le vendredi 23 mai 2014, dans la salle des banquets de Ouaga 2000. A l’occasion, plus de 50 prix ont été attribués aux journalistes et techniciens qui se sont illustrés par la qualité de leurs œuvres.
Pour la 17e fois consécutive, les meilleurs journalistes et techniciens de la communication ont vu leurs œuvres primées par le Ministère de la communication et ses partenaires au cours de « La nuit du communicateur ». Cet événement qui vise à promouvoir les différents corps de métier du secteur de la presse et de la publicité, a permis de récompenser le vendredi 23 mai 2014, d’une part les journalistes et techniciens pour la qualité de leurs productions et d’autre part des personnalités physiques ou morales pour leur accompagnement au secteur de la communication. Pour la présente édition, une cinquantaine d’œuvres en radiodiffusion, télévision, presse écrite et presse en ligne ont été primées. « La nuit du communicateur au cours de laquelle le palmarès des Galian est proclamé est un moment fort de confraternité et de communion et au-delà des trophées, le vrai mérite réside dans la détermination à honorer le contrat de confiance avec les différents publics en toute circonstance. La position à la fois privilégiée et difficile entre les sources et les publics fait des médias, le baromètre du climat social et le point de convergence des différentes opinions », a déclaré le ministre de la Communication, porte- parole du gouvernement, Alain Edouard Traoré. Pour le ministre Traoré, le pari de l’organisation de l’édition 2014 est gagné, vu l’engouement autour de la manifestation tant par les professionnels eux-mêmes que par les partenaires. A l’écouter, la présente a enregistré beaucoup plus d’œuvres et de prix spéciaux que les éditions antérieures. Et le département de la communication entend travailler à amener les acteurs de développement et de la démocratie à s’intéresser plus au monde des médias. « L’adhésion des partenaires confirme aussi bien la pertinence de l’initiative des prix Galian, que la volonté des professionnels de s’approprier véritablement la manifestation. Cela constitue pour le département, un réel motif de satisfaction et de fierté », a avoué Alain Edouard Traoré.
« Toute production journalistique vaut son pesant d’or »
Le président d’honneur de la 17e édition des prix Galian, le ministre de la Culture et du Tourisme, Baba Hama, a souligné que cet événement continue de marquer la presse burkinabè en ce sens qu’il est consacré exclusivement à célébrer l’excellence et le professionnalisme au sein des médias. Pour lui, le Burkina Faso peut être fier de sa presse au regard de son influence sur les opinions plurielles et son impact positif dans l’enracinement de la démocratie, la culture de la paix et la tolérance. « Au-delà des prix qui ont été décernés à celles ou ceux dont les productions ont été jugées les meilleures, il faut vous convaincre que toute production journalistique vaut son pesant d’or, du fait qu’elle a toujours un effet sur le consommateur anonyme et influe sur son quotidien », a fait savoir Baba Hama. C’est pourquoi, il a exhorté les lauréats à plus d’abnégation pour relever les défis de la compétition et de la concurrence, non sans relever les conditions dans lesquelles les œuvres sont produites. « Si nous magnifions ce soir l’excellence et le professionnalisme des hommes de la presse, nous devons garder en mémoire que leur travail ne s’est pas toujours accompli dans les meilleures conditions matérielles, psychologiques et sociales nécessaires à leur épanouissement », a déploré le président d’honneur. En effet, il a interpellé l’ensemble des acteurs à diligenter la mise en œuvre des mesures et mécanismes d’appui au développement de la presse qu’elle soit publique ou privée. Il a cité à cet effet, l’adoption et l’application des facilités fiscales pour les équipements de presse, l’adoption des lois sur la publicité, la presse écrite et la presse audiovisuelle.
La touche des artistes
« Par ailleurs, la mise en œuvre concrète de la Convention collective par les patrons d’entreprises de presse contribuera également à assainir le climat social et à galvaniser davantage les journalistes et techniciens pour plus de productions de haute qualité, dans le respect de l’éthique et de la déontologie du métier », a préconisé le ministre Hama. Le ministre la Communication a rendu un hommage « solennel » à son homologue de la culture, qui « a un parcours professionnel élogieux et exemplaire ». Il a confié que sa rigueur professionnelle et son engagement constant pour la promotion de la communication font de lui, un acteur de premier plan et un modèle qui doit inspirer les jeunes. Tout en félicitant les lauréats, le ministre Traoré a, aussi, traduit sa reconnaissance aux membres des jurys pour leur disponibilité, leur professionnalisme et leur rigueur, ce qui leur a permis de retenir les meilleures œuvres.
Au-delà de la remise des trophées et des prix, les spectateurs de la 17e Nuit du communicateur ont été agréablement servis en termes de prestations artistiques. En plus des deux animateurs de la soirée, l’artiste-slameur, Don sharp et Brice Anoh qui ont amusé le public par des séquences humoristiques, plusieurs artistes-musiciens ont également émerveillé l’assistance. Il s’agit notamment de la cantatrice de la Gnagna, Marie Gayéri, de Rovane, du duo Awa Nadia et Dicko Fils, mais aussi de Maria Bissongo.
